https://player.vimeo.com/video/1044938583
Est-il acceptable d’aller travailler « la boule au ventre » ? D’avoir des insomnies à cause d’un patron qui vous a réprimandé en public ? D’avoir le sentiment de travailler toujours plus mal, faute de moyens et de temps ? D’être pris entre deux injonctions contradictoires comme « faire plus avec moins » ?
Certainement pas.
Et pourtant, une récente enquête réalisée par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine indique que 42% des salariés français se déclarent en état de détresse psychologique dont 15% en état de détresse psychologique élevée nécessitant une hospitalisation, un arrêt de travail de longue durée.
Et 8 salariés sur 10 attribuent partiellement ou totalement cet état à leur environnement de travail.
Les causes ?
- Des conditions de travail dégradées, avec le manque de temps et le manque de moyens.
- Une organisation des temps incompatible avec la vie personnelle
- Un manque de formation qui rend les compétences des personnes obsolètes,
- Des managers dépassés, incompétents qui gèrent leurs collaborateurs « à la pression »,
Il y a encore quelques années, quand on évoquait la notion de risques pour les salariés, on pensait aux risques physiques. La notion s’est maintenant étendue aux risques psycho-sociaux (RPS). Le constat est sans appel : le travail ou plutôt les conditions dans lesquelles on travaille peuvent nuire gravement à la santé mentale.
Le remède ?
1/ Comprendre que les RPS, c’est de la souffrance, et que la souffrance conduit au désengagement : absentéisme, arrêts maladie, départs et surtout « quietquitting » (être à son poste de travail mais en faire le moins possible). Et que cela conduit à de la sous-performance, nuit à l’image de l’entreprise et l’installe dans un cercle délétère.
2/ Poser un diagnostic sans concession de la situation en ECOUTANT les collaborateurs.
3/ Revoir en profondeur les conditions de travail et l’organisation.
4/ Former les personnes, pas seulement aux compétences métiers mais aussi aux « soft skills », ces compétences personnelles et relationnelles qui permettent de mieux vivre ensemble et de vivre plus sereinement.
5/Former les managers ! C’est la clé. Trop de managers sont des experts de leur métier qui ont été propulsés à un poste d’encadrement sans aucune formation au management. Ils ne sont pas prêts à leurs nouvelles missions et, par peur, par incompétence, laissent leurs émotions prendre le dessus, sont incapables de reconnaissance, ne savent pas mener une réunion efficace … Tant de situations qui mettent en danger la santé mentale de leurs équipes.
Les RPS sont à prendre au sérieux, et rester dans le déni ne fait que reculer les échéances des drames à venir.
Chacun est prêt à contribuer et à s’engager dans son travail, mais au quart du XXIème siècle, il n’est plus acceptable de le faire dans la souffrance.
Certainement pas.
Et pourtant, une récente enquête réalisée par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine indique que 42% des salariés français se déclarent en état de détresse psychologique dont 15% en état de détresse psychologique élevée nécessitant une hospitalisation, un arrêt de travail de longue durée.
Et 8 salariés sur 10 attribuent partiellement ou totalement cet état à leur environnement de travail.
Les causes ?
- Des conditions de travail dégradées, avec le manque de temps et le manque de moyens.
- Une organisation des temps incompatible avec la vie personnelle
- Un manque de formation qui rend les compétences des personnes obsolètes,
- Des managers dépassés, incompétents qui gèrent leurs collaborateurs « à la pression »,
Il y a encore quelques années, quand on évoquait la notion de risques pour les salariés, on pensait aux risques physiques. La notion s’est maintenant étendue aux risques psycho-sociaux (RPS). Le constat est sans appel : le travail ou plutôt les conditions dans lesquelles on travaille peuvent nuire gravement à la santé mentale.
Le remède ?
1/ Comprendre que les RPS, c’est de la souffrance, et que la souffrance conduit au désengagement : absentéisme, arrêts maladie, départs et surtout « quietquitting » (être à son poste de travail mais en faire le moins possible). Et que cela conduit à de la sous-performance, nuit à l’image de l’entreprise et l’installe dans un cercle délétère.
2/ Poser un diagnostic sans concession de la situation en ECOUTANT les collaborateurs.
3/ Revoir en profondeur les conditions de travail et l’organisation.
4/ Former les personnes, pas seulement aux compétences métiers mais aussi aux « soft skills », ces compétences personnelles et relationnelles qui permettent de mieux vivre ensemble et de vivre plus sereinement.
5/Former les managers ! C’est la clé. Trop de managers sont des experts de leur métier qui ont été propulsés à un poste d’encadrement sans aucune formation au management. Ils ne sont pas prêts à leurs nouvelles missions et, par peur, par incompétence, laissent leurs émotions prendre le dessus, sont incapables de reconnaissance, ne savent pas mener une réunion efficace … Tant de situations qui mettent en danger la santé mentale de leurs équipes.
Les RPS sont à prendre au sérieux, et rester dans le déni ne fait que reculer les échéances des drames à venir.
Chacun est prêt à contribuer et à s’engager dans son travail, mais au quart du XXIème siècle, il n’est plus acceptable de le faire dans la souffrance.
Publié le jeudi 27 février 2025 . 
3 min. 21
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