https://player.vimeo.com/video/1044941204
On le sait, ce qui se comprend bien s’énonce aisément, et nous sommes souvent frappés de voir combien certaines personnes arrivent à rendre limpides des situations ou des projets particulièrement obscurs, compliqués ou complexes.
Elles le font avec simplicité, en employant des phrases compréhensibles, et, si besoin est, des métaphores ou des exemples qui rendent lumineuses l’idée la plus difficile.
Ces personnes mobilisent la simplexité.
La simplexité est un concept proposé par le physiologue Alain Berthoz , professeur au collège de France dans son ouvrage La Simplexité, Odile Jacob, 2009. Il y décrit comment les organismes vivants déploient, dans un monde complexe, avec un corps complexe, des interactions sociales complexes, un ensemble des solutions qui permettent de traiter une multitude d’informations ou des situations pour anticiper, aller vite, ne pas se tromper, en un mot : être efficace,
La simplexité s’appuie sur 6 principes qu’on peut transposer au monde du travail :
Le principe d’inhibition
Dans une situation d’urgence : avoir attendre, résister aux réflexes automatiques, faire un pause même très courte. De façon à sortir des solutions « évidentes ». Abandonner les automatismes pour innover. On retrouve cela chez les grands champions de football, par exemple, qui vont savoir prendre le temps (quelques millisecondes) de penser avant de shooter.
Le principe de spécialisation et de sélection
Ne choisir que les informations pertinentes vis-à-vis du but de l’action.
Un skieur qui dévale une pente à 100 km/h n’a pas la possibilité de recueillir et de calculer en permanence toutes les données sensorielles de la situation. Son cerveau sélectionne certains capteurs sensoriels sélectionnés et répartis sur l’ensemble du corps.
Le principe d’anticipation et de prédiction
Notre cerveau «compare l’état du monde avec ses hypothèses». L’anticipation est toujours probabiliste et nécessite la mémoire de ce qui a été fait auparavant. C’est le cas quand on regarde le ciel pour savoir quel temps il va faire.
Le principe du détour
Il faut parfois savoir faire des détours complexes pour rendre les choses plus simples.
C’est l’apparente simplicité d’un smartphone qui derrière quelques touches sensitives détient une technologie hautement sophistiquée
Le principe de coopération et de redondance
Dans les organismes vivants, la redondance est de mise : c’est le cas pour ce qui concerne nos déplacements : nous avons à la fois la vue et des capteurs sensoriels dans nos pieds (kinesthésie) qui se complètent, coopèrent, et se remplacent en cas de défaillance.
Le principe du sens
Les solutions simplexes sont portées par une intention, un but, une fonction. Si j’ai RDV à un endroit précis et que la route droite est très encombrée, je vais prendre un itinéraire plus complexe et qui me demandera plus d’énergie comme des changements de bus mais qui me permettra d’atteindre mon but.
Mettre en application ces 6 principes de la simplexité permet de conduire des stratégies dans un monde incertain et complexe.
Elles le font avec simplicité, en employant des phrases compréhensibles, et, si besoin est, des métaphores ou des exemples qui rendent lumineuses l’idée la plus difficile.
Ces personnes mobilisent la simplexité.
La simplexité est un concept proposé par le physiologue Alain Berthoz , professeur au collège de France dans son ouvrage La Simplexité, Odile Jacob, 2009. Il y décrit comment les organismes vivants déploient, dans un monde complexe, avec un corps complexe, des interactions sociales complexes, un ensemble des solutions qui permettent de traiter une multitude d’informations ou des situations pour anticiper, aller vite, ne pas se tromper, en un mot : être efficace,
La simplexité s’appuie sur 6 principes qu’on peut transposer au monde du travail :
Le principe d’inhibition
Dans une situation d’urgence : avoir attendre, résister aux réflexes automatiques, faire un pause même très courte. De façon à sortir des solutions « évidentes ». Abandonner les automatismes pour innover. On retrouve cela chez les grands champions de football, par exemple, qui vont savoir prendre le temps (quelques millisecondes) de penser avant de shooter.
Le principe de spécialisation et de sélection
Ne choisir que les informations pertinentes vis-à-vis du but de l’action.
Un skieur qui dévale une pente à 100 km/h n’a pas la possibilité de recueillir et de calculer en permanence toutes les données sensorielles de la situation. Son cerveau sélectionne certains capteurs sensoriels sélectionnés et répartis sur l’ensemble du corps.
Le principe d’anticipation et de prédiction
Notre cerveau «compare l’état du monde avec ses hypothèses». L’anticipation est toujours probabiliste et nécessite la mémoire de ce qui a été fait auparavant. C’est le cas quand on regarde le ciel pour savoir quel temps il va faire.
Le principe du détour
Il faut parfois savoir faire des détours complexes pour rendre les choses plus simples.
C’est l’apparente simplicité d’un smartphone qui derrière quelques touches sensitives détient une technologie hautement sophistiquée
Le principe de coopération et de redondance
Dans les organismes vivants, la redondance est de mise : c’est le cas pour ce qui concerne nos déplacements : nous avons à la fois la vue et des capteurs sensoriels dans nos pieds (kinesthésie) qui se complètent, coopèrent, et se remplacent en cas de défaillance.
Le principe du sens
Les solutions simplexes sont portées par une intention, un but, une fonction. Si j’ai RDV à un endroit précis et que la route droite est très encombrée, je vais prendre un itinéraire plus complexe et qui me demandera plus d’énergie comme des changements de bus mais qui me permettra d’atteindre mon but.
Mettre en application ces 6 principes de la simplexité permet de conduire des stratégies dans un monde incertain et complexe.
Publié le lundi 03 mars 2025 . 
3 min. 51
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