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Qui dirige vraiment une entreprise ?

Vous êtes-vous posé la question ?

Evidemment, c’est le « patron » quand il (ou elle) est l’unique propriétaire ou le propriétaire majoritaire.

C’est le cas de nombreuses PME en France. 68 % des dirigeants d’entreprises sont soit les seuls détenteurs du capital soit des actionnaires majoritaires.

Le dirigeant est alors maître, pour le meilleur ou pour le pire, de la destinée de SON entreprise, et donc de la destinée professionnelle de ses salariés.

Mais, quand l’entreprise a des actionnaires ? Et quand ses actionnaires sont aussi des salariés ?

Qui dirige vraiment l’entreprise ?

L’éviction de Carlos Tavares, de la direction de Stellantis en 2024, celle d’Isabelle Kocher de la Direction Générale d’ENGIE en 2020  ou encore celle d’Emmanuel Faber, comme DG  de Danone en 2021,  démontrent que le pouvoir est au Conseil d’Administration et que le dirigeant, aussi efficace soit-il, dépend de cette assemblée qui représente les véritables propriétaires de l’entreprise.

Il faut se rappeler que l’entreprise au sens actuel est une invention très récente. Elle date de la seconde moitié du 19eme siècle, avec le mouvement aux États Unis « Free enterprise » qui demandait de libérer les entreprises du contrôle étatique.

Dans ce contexte, le PDG ou le DG, même tout puissant n’est pas le patron, comme il peut être amené à le croire et les divergences donnent le dernier mot au CA, gardien des intérêts des propriétaires.

Les raisons peuvent être diverses mais le « départ » de Carlos Tavares surligne que la célèbre formule de Milton Friedman : « le but de l’entreprise est de faire du profit pour les actionnaires » reste en vigueur, malgré la multiplication des parties prenantes et le nouveau paradigme de la Responsabilité Sociétale des Entreprises??.

Ce difficile partage du pouvoir nous renvoie au célèbre procès « Dodge vs Ford » en 1919 : les frères Dodge, actionnaires de Ford Motors Co. gagnent leur procès contre le dirigeant Henri Ford, qu’ils accusent d’avoir distribué des dividendes potentiels pour les actionnaire sous forme d’augmentation de salaires aux ouvriers et de remise aux clients.

Un tel procès pourrait-il être intenté de nos jours ?

Il ne faut jamais dire jamais !


Publié le mardi 18 mars 2025 . 2 min. 55

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