De l'intelligence des données à l'expertise augmentée
Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
RESEARCH
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?

Voir plus tard
Partager
Imprimer

En 1906, La joie de vivre, un tableau de Matisse, est exposé à Paris. Il attire les foules. Parmi les visiteurs, on peut reconnaître Picasso. Impressionné par le succès du tableau, il se rapproche de Matisse. Ils se voient une première fois. Rien ne se passe … La seconde fois, Matisse transporte une sculpture africaine avec lui. Les deux peintres vont dîner. A la fin du dîner, Picasso rentre chez lui et se met au travail. Le tableau qu’il commence à peindre ce soir-là s’appelle Les demoiselles d’Avignon. C’est une des œuvres d’art les plus connues du monde. Quand on la regarde en détail, on voit immédiatement qu’elle combine des éléments de La joie de vivre de Matisse (la composition) et de la sculpture africaine (le caractère anguleux des personnages). Cette œuvre marque le début de la période africaine de Picasso …


D’où viennent les idées ? La genèse des Demoiselles d’Avignon illustre une démarche très utile pour stimuler sa créativité. Elle comporte quatre étapes.


Première étape : il faut emmagasiner dans son esprit un maximum d’éléments sur ce qui a permis à d’autres de connaître le succès. Ces éléments sont la matière brute qu’on utilisera pour créer des idées nouvelles. Dans le cas de Picasso et des Demoiselles d’Avignon, il s’agissait essentiellement de La joie de vivre et la sculpture africaine.


Deuxième étape : il faut libérer son esprit. Cela lui permet de parcourir les éléments qu’il a accumulés au fil de temps. C’est ce qu’a fait Picasso en allant dîner avec Matisse. Le repas lui a permis de se détendre et de laisser libre cours à son imagination.


Troisième étape : il faut attendre que ces éléments se combinent dans notre esprit. Même si les éléments ne sont pas nouveaux, la combinaison sera originale. C’est le fameux éclair de génie (‘flash of insight’) qui a été à l’origine des Dames d’Avignon pour Picasso.


Quatrième étape : avoir une idée n’est que le début. Il faut ensuite la concrétiser. Cette étape n’est pas la plus facile. Elle demande savoir-faire et détermination. Picasso avait le talent et l’ambition nécessaires pour devenir un des artistes les plus connus du 20ème siècle.


En bref, il existe une méthode pour avoir des idées. Elle ne se limite pas au monde de l’art. Elle peut également être utilisée dans les entreprises. Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Starbucks est un croisement entre un café à l’italienne et une chaîne de restauration à l’américaine ?


Source : Duggan, W., & Murphy, A. (2019). The Art of Ideas: Creative Thinking for Work and Life. Columbia University Press.


Publié le mercredi 18 juin 2025 . 2 min. 43

Téléchargez l'application


Les dernières vidéos
Stratégie

Les dernières vidéos
de Jérôme Barthélemy

x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :