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Pourquoi il ne faut pas toujours écouter les dirigeants

Publié le jeudi 26 janvier 2017 . 2 min. 24

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En mai 1996, seize alpinistes accompagnés par deux guides expérimentés et par plusieurs sherpas se lancent à l’assaut de l’Everest. Ils se sont préparés pendant plusieurs mois et ont payé 65.000 dollars pour avoir ce privilège. La dernière phase de l’ascension doit les mener du quatrième camp de base au sommet de l’Everest. Elle est très périlleuse car il n’y a pratiquement plus d’oxygène à cette altitude.

 

Les deux guides (Scott Fisher et Rob Hall) ont édicté une règle très simple pour éviter les accidents : les alpinistes qui ne parviendront pas à atteindre le sommet avant deux heures de l’après-midi devront impérativement faire demi-tour. S’ils ne respectent pas cette règle, ils n’auront plus assez d’oxygène pour effectuer la descente. Ils ne pourront pas non plus revenir au camp de base avant la nuit … alors qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’une descente nocturne.

 

Contre toute attente, seuls quatre alpinistes respecteront la « règle des deux heures de l’après-midi ». Scott Fisher par exemple atteindra le sommet à quatre heures moins le quart. La descente nocturne fut d’autant plus terrible qu’une tempête se déclencha. In fine, cinq alpinistes trouvèrent la mort lors de cette expédition … dont Scott Fisher et Rob Hall, les deux guides.

 

Pourquoi la plupart des alpinistes ont-ils ignoré la « règle des deux heures de l’après-midi » ? A l’origine, cette règle avait été édictée par les guides pour dissuader les alpinistes retardataires de poursuivre leur ascension. Lorsque les guides ont violé leur propre règle, les alpinistes en ont déduit qu’ils pouvaient également le faire … et les conséquences ont été dramatiques.

 

Malheureusement, ce phénomène ne se limite pas aux alpinistes et à leurs guides. Il peut être observé dans de nombreuses entreprises. En anglais, on parle du syndrome HiPPO (Highest Paid Person’s Opinion). L’opinion de la personne qui a le salaire (ou le statut) le plus élevé finit toujours par prévaloir. Le problème est que ce n’est pas toujours la meilleure !

 

Source : Roberto, M. (2005), Why Great Leaders Don’t Take Yes for an Answer, Prentice Hall.


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