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Promouvoir le sport au travail (et en interne !)

Publié le lundi 7 septembre 2020 . 4 min. 25

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Aujourd’hui, on estime que près de 7 dirigeants d’entreprises sur 10, pourtant convaincus des bénéfices potentiels de l’activité physique, ne savent pas quoi faire ni vers qui se tourner pour insuffler un programme sportif à destination des collaborateurs. Il y a donc un fossé entre les croyants d’une part et les pratiquants de l’autre. Alors pour celles et ceux qui souhaiteraient se convertir (au sport en entreprise), voilà un inventaire – non exhaustif – des différentes astuces et moyens permettant de promouvoir efficacement le sport au travail.

On commence ce tour d’horizon par un conseil élémentaire mais encore trop souvent ignoré : il convient d’aménager les espaces et les temps.
Le déploiement d’une offre d’activités physiques sera indéniablement facilité si vous disposez du combo vestiaires / douches. Par ailleurs et contrairement à une idée reçue, il ne faut pas nécessairement un matériel conséquent ni très sophistiqué. Le mobiliser présent sur place est parfois réquisitionné, ce qui peut suffire pour s’adonner à un certain nombre d’exercices musculaires. On peut pousser les tables d’une salle de réunion pour y entreposer quelques steps. On peut facilement aménager des salles de pauses actives et ludiques autour des espaces café.
L’autre conseil est relatif à la temporalité : dans certaines organisations, on propose de faire du sport sur le temps de travail ; c’est un parti pris certes… mais qui est incitatif et souvent salué par les collaborateurs. On peut tout aussi bien délimiter un espace temporel pour stimuler la pratique en renonçant, par exemple, aux réunions durant la pause méridienne.

Concernant maintenant les entreprises qui ne sont pas équipées de locaux adaptés, en particulier les TPE et PME, la mutualisation apparaît comme une alternative intéressante notamment parce qu’elle a déjà fait ses preuves. Un partenariat avec un club sportif local ou une convention avec la mairie permettent souvent de pallier ce manque d’infrastructures de façon pragmatique. L’entreprise bénéficie alors de locaux ou d’espaces de pratiques et le club de financements (devenus précieux). Quant aux collectivités locales, elles voient à travers ces dispositifs un moyen de cultiver leur attractivité. Au final, tout le monde semble gagnant.

Un autre moyen de promouvoir l’activité physique au travail est de se concentrer sur une des pièces maîtresses des dispositifs. La direction a, très souvent, un rôle – fondamental – à jouer. Elle est le détonateur de la plupart des programmes en interne. A défaut, elle joue le rôle de facilitateur. L’idée n’est pas, vous l’imaginez bien, d’imposer quoi que ce soit mais plutôt de mettre en place un terreau sur lequel vont pousser les initiatives du personnel. Ainsi, on fait sauter des verrous qui, traditionnellement, freinent voire bloquent l’engagement des uns et des autres. En somme, il faut savoir encourager et relayer les initiatives salutaires. Il faut savoir aussi adapter l’offre à la diversité des attentes. Une diversité de pratiquants ? Cela tombe bien, il y a une diversité des pratiques d’activités physiques ou sportives à proposer (ce qui fait d’ailleurs l’objet d’une autre chronique que je vous encourage à visionner). N’oublions pas que certains collaborateurs sont sédentaires, parfois depuis des années. Pour eux, il s’agira plutôt d’un dispositif de type « second souffle », en douceur, sur des temps courts. A l’inverse, les sportifs émérites pourront trouver dans une offre adaptée un précieux complément de leur préparation physique. Ainsi, même s’il n’est pas contraint de commencer (ni de finir d’ailleurs !) un marathon, le dirigeant a un rôle majeur à jouer. La notion d’exemplarité est régulièrement évoquée. Quoi qu’il en soit, s’il n’est pas lui-même convaincu, on peut parier qu’il ne sera pas très convaincant.

On termine par un point important : les forces vives du sport au travail, aujourd’hui comme hier, à Paris comme en province, dans les petites comme dans les grandes entreprises, ce sont souvent les collaborateurs eux-mêmes. L’enjeu est donc bien de repérer ceux susceptibles de constituer les chevilles ouvrières, de les stimuler, de les accompagner et de s’appuyer sur ces relais parce qu’ils sont, souvent, les premiers et les meilleurs ambassadeurs (ou ambassadrices) d’un programme d’activités physiques en interne !


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