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L’Etat protège les entreprises installées aux USA, qui emploient les résidents Américains et financent ainsi la protection sociale.
Cette équation n’est pas vraiment comprise par la vielle Europe qui ne cesse d’y voir une provocation à son encontre alors que la question n’est pas là.

Traumatisés depuis un siècle par les files de chômeurs de la Grande Dépression, les dirigeants des USA on toujours mis en priorité l’emploi. L’inflation est largement l’affaire de la FED et non du gouvernement et la protection sociale est à trouver dans les contrats d’embauche. L’Obama Care est à cet égard une rupture idéologique rendue nécessaire compte tenu des conséquences désastreuses des coûts de la santé, non seulement pour les pauvres mais aussi pour les classes moyennes et supérieures, situation allant jusqu’à menacer la natalité.

Pour l’heure et comme toujours, les USA annoncent leur position, le reste, à savoir l’essentiel relève du pragmatisme vu par le Président en poste. Pour employer, il faut des emplois, voilà la priorité.

Recentrer sur son territoire les usines, y compris celles du digital, étendre ses propriétés territoriales par annexion ou contrat d’accès aux ressources stratégiques est désormais un intangible américain. La puissance de cet énoncé fait que rien ne peut contrarier ce mouvement et certainement pas les déclarations ou même décisions assez naïves de l’U.E. qui expose en pleine lumière ses incohérences stratégiques masquées par un interventionnisme normatif exaspérant pour les dirigeants d’entreprises.

L’équation est compliquée pour les firmes européennes internationales exerçant aux Etats-Unis. Le propos américain est on ne peut plus clair puisqu’il vise aussi bien les « ennemis » que les « amis » des USA qui auraient profité du libéralisme façonné par les gouvernements démocrates, pour en tirer un avantage indu qu’il conviendrait de supprimer au nom de l’emploi territorial américain. L’Europe répond de façon impulsive avec un ton belliqueux et par la fiscalité punitive alors qu’elle est loin d’avoir une unité capable de mener un tel projet. D’un côté les USA appliquent leurs annonces en les adaptant aux réalités immédiates et sans renoncement sur l’essentiel, de l’autre l’Europe gesticule et favorise un jeu de ping-pong sans avoir de raquettes. Les entreprises internationales ont de quoi être perturbées. L’aversion au risque combinée à la théorie des jeux indique le chemin : s’implanter aux USA et voir plus tard avec l’Europe mécontente, si Europe il y a. En anti-douleur, ménager l’emploi sur son territoire national identitaire.

Reste la Chine et le monde.

La stratégie envers l’Europe est la plus simple pour les dirigeants américains.


Publié le vendredi 13 juin 2025 . 2 min. 52

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