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Avec l’essor des NVEI, les nouveaux véhicules électriques individuels, tout un écosystème assurantiel se structure. Les conditions semblent en effet réunies pour un décollage imminent du marché de l’assurance des trottinettes électriques, gyroroues et autres gyropodes. Citons la croissance effrénée du parc de véhicules avec 570 000 NVEI vendus en 2018, cinq fois plus qu’en 2016. L’augmentation du nombre d’accidents éveille aussi les consciences. La future loi d’orientation des mobilités devrait également créer une nouvelle catégorie de véhicules dans le Code de la route. Les NVEI seront alors assimilés à des véhicules terrestres à moteur obligeant leurs propriétaires à s’assurer. L’avenir s’annonce donc radieux pour ce nouveau créneau de l’assurance.

Courtiers et assureurs affutent logiquement leurs armes pour se tailler la part du lion. Sur les 20 premiers assureurs dommages en France, 13 se sont déjà positionnés sur le segment des NVEI. On retrouve les grands assureurs dommages comme Covéa ou Groupe Macif. Deux assurtechs sont également actives. Wizzas, tout d’abord, qui est un courtier proposant une offre dédiée à la communauté des détenteurs de vélo électrique de marque Moustache. L’assureur Luko, ensuite, qui a lancé son produit d’assurance trottinette et NVEI dès l’été 2018. Côté distribution, on retrouve les principaux courtiers grossistes positionnés en assurance IARD pour les particuliers, à l’image d’April, Groupe Zéphir et Maxance. Des courtiers de taille plus modeste comme Distag Courtage, Affidé Mobility ou Assurance Unie s’ajoutent aux forces en présence.

En véritables pionniers, la moitié des premiers assureurs dommages français proposent des offres spécifiques. Ces acteurs anticipent les évolutions réglementaires et proposent des contrats allant au-delà de la seule assurance responsabilité civile obligatoire. Ils incluent notamment des garanties optionnelles comme l’individuelle accident ou l’assistance. L’autre moitié se cantonne pour l’instant à leurs offres auto et deux-roues existantes. Plus prudents, ces acteurs attendent les précisions de la loi d’orientation des mobilités. En attendant, deux défis doivent être relevés pour tirer pleinement parti du potentiel du marché. Premier défi, l’évangélisation du marché pour accroître la masse assurable. Plus d’un Français sur deux ignore en effet l’obligation de souscription à une assurance responsabilité civile pour les NVEI. Deuxième défi : la maîtrise du risque face à une sinistralité potentiellement élevée et difficilement évaluable.


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