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L'offensive des robots dans le conseil en gestion de patrimoine

Publié le mercredi 5 septembre 2018 . 3 min. 50

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De nouveaux outils révolutionnent aujourd’hui la manière de gérer son épargne et son patrimoine. Advize, Fundshop, Marie Quantier, Yomoni, Wesave, Grisbee : ces start-up de la finance comptent bien se faire une place sur le marché français aux côtés des acteurs traditionnels, qu’ils soient indépendants ou affiliés à des compagnies d’assurance ou des banques privées. Mais qu’en est-il réellement de l’offre de ces fintech et de leur valeur ajoutée par rapport aux services classiques ?


Nés aux États-Unis dans le sillage de la crise financière de 2008, ces robots-conseillers proposent des solutions de gestion d’épargne en ligne en s’appuyant sur des algorithmes propriétaires. Concrètement, sur la base des données communiquées, l’utilisateur définit une allocation cible en fonction de son profil, de ses projets et de son horizon. Les algorithmes optimisent alors la gestion du portefeuille par l’automatisation des conseils d’allocation et de rééquilibrage. On trouve au passage sur certaines plateformes la plupart des produits comme l’assurance-vie, des comptes-titres et PEA, des contrats de capitalisation ou des produits de défiscalisation. Si cette gestion est amplement automatisée, elle peut-être aussi co-pilotée ou pilotée par l’épargnant. Bref, le client devient son propre conseiller avec la mise à disposition d’outils de gestion, d’aide à la prise de décision et la délivrance de services personnalisés. La dernière génération de robo-advisors comme Grisbee ou WeSave vont un peu loin en se positionnant davantage sur le segment de la gestion de patrimoine que sur celui de la simple gestion de l’épargne en ligne. La dimension conseil est alors bien plus présente avec des services d’agrégation permettant une vision à 360 degrés du patrimoine (qu’il soit financier, immobilier ou professionnel).


Vous l’aurez compris, ces nouvelles offres démocratisent l’accès à des produits ou des services de gestion habituellement réservés à une clientèle plutôt fortunée. Elles obligent en revanche leurs clients à la plus grande autonomie. Autre nouveauté : les tarifs sont transparents et particulièrement compétitifs. Au-delà des formules gratuites qui permettent de tester quelques fonctionnalités, les versions payantes commencent autour de 5 euros par mois en donnant accès à des services premium.


Ubérisation de la gestion de patrimoine me direz-vous ? Non. Car à de rares exceptions près, les robo-advisors proposent leurs solutions technologiques en marque blanche aux acteurs traditionnels. Un choix qui leur permet d’engranger des revenus plus rapidement. Ne l’oublions pas, ces entreprises restent très jeunes et les revenus générés en B2C suffisent rarement à rentabiliser des modèles largement à coûts fixes et intensif en capital, et dont le poids, en des termes économiques, reste encore marginal. Ces modèles doivent également composer avec des coûts d’acquisition clients élevés une fois dépassée la simple technique du bouche-à-oreille. Des questions de confiance se posent en effet forcément vis-à-vis de nouveaux acteurs et favorise les réticences des épargnants à confier de grosses sommes d’argent à des marques inconnues du grand public.


Pour autant, nul doute que les robo-advisors vont faire évoluer les standards du marché. Et les acteurs traditionnels de la gestion d’épargne et de patrimoine y croient : plusieurs ont pris des tickets au capital de ces fintech à l’occasion de levées de fonds. L’étape suivante pour les robo-advisors va sans doute consister à s’insérer dans des plateformes d’agrégation de services financiers fonctionnant sur le principe de l’architecture ouverte. Une évolution qui, si elle enchante les clients en leur fournissant des services innovants et une expérience client renouvelée, ne sera pas sans impact sur la configuration des secteurs de la banque et de l’assurance si elle devait se confirmer.


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