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A chaque lancement de nouveaux téléphones portables, une caractéristique est souvent mise en avant : le nombre de pixels de l’appareil photo. L’iphone 5s en propose 8, le Galaxy S5, 16,  le Sony Z2 21, et le Nokia 1020 40. Mais à quoi servent tout ces pixels ? En termes d’impression et de qualité de rendu sur écran, 8 mégapixels suffisent pour la quasi totalité des écrans et des tirages. La raison de cette course au pixel est donc à chercher ailleurs.

 

Face à la compétition, une organisation va chercher à se démarquer et à posséder un avantage concurrentiel en développant une nouvelle manière de faire. En agissant ainsi, elle va créer un déséquilibre dans l’environnement et ses concurrents vont se trouver face à une organisation plus performante qu’eux.

 

Ils vont alors essayer de proposer, à leur tour, une meilleure solution afin d’obtenir un nouvel avantage concurrentiel et, ainsi, améliorer leur performance.

 

S’enclenche ainsi l’effet « Reine de cœur », ou « Red Queen Effect » mis en lumière dans les années soixante-dix par le biologiste Van Valen.

 

Cette métaphore provient d’un passage du livre de Lewis Caroll, De l’autre côté du miroir, suite d’Alice au Pays des merveilles, ouvrage dans lequel la reine de cœur rappelle à Alice :

 

« Ici, vous voyez, il vous faut courir aussi vite que vous le pouvez, pour rester au même endroit. Si vous voulez aller quelque part, vous devez courir au moins deux fois plus vite que cela ! ».

 

Pour les organisations, l’effet « Reine de Cœur » est décrit comme une situation concurrentielle dans laquelle les entreprises doivent augmenter leur investissement dans le but de conserver leur position actuelle sur le marché alors que dans le même temps, elles n’obtiennent pas des retours sur investissement en rapport avec l’augmentation des investissements réalisés.

 

Cet effet « Reine de Cœur » est particulièrement présent dans les industries se caractérisant par la focalisation sur une caractéristique dite centrale, qui sert de repère et permet une comparaison facile entre concurrents : la vitesse du microprocesseur d’un ordinateur, le nombre de pixels d’un appareil photo, le nombre de lames d’un rasoir ou le nombre de kilomètres de pistes skiables.

 

Cet effet peut avoir des effets positifs indéniables comme l’amélioration continue de produits ou services pour les consommateurs mais il peut, également, être un frein à l’innovation sur d’autres dimensions. Le scandale Volkswagen concernant les taux d’émission de gaz polluants a également montré que cette effet pouvait conduire à des tricheries afin d’obtenir coûte que coûte un avantage par rapport aux concurrents.


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