De l'intelligence des données à l'expertise augmentée
Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
RESEARCH
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?

Voir plus tard
Partager
Imprimer

On parle beaucoup d’horizontalité. De co-construction. De gouvernance partagée. De management participatif. De leadership bienveillant. D’empowerment.

Mais dans les faits, on assiste à un grand écart : ce sont des figures extrêmement verticales, brutales, voire toxiques, qui s’imposent de plus en plus dans les sphères politique et médiatique.

Trump, Poutine, Mélenchon, Milei, Musk… Ces personnalités saturent l’espace. Elles captent l’attention, imposent leur tempo, incarnent le pouvoir de manière directe, clivante, totale.

Et si, paradoxalement, c’était justement l’obsession contemporaine pour l’horizontalité qui avait rendu possible ce retour du vertical ?

Car pendant que les figures raisonnables dialoguent, modèrent, co-construisent, les autres prennent la place.

L’horizontalité, dans sa version que l’on pourrait dire « molle », ne distribue pas le pouvoir : elle le dissout.

Et dans les vides laissés par les structures collectives fragilisées, émergent ceux qui n’ont aucun scrupule à dominer.

On a déconstruit l’autorité classique. Mais on a vu surgir autre chose : des figures hors cadre, ni modérées, ni contrôlées.
Souvent narcissiques, parfois inquiétantes.

Ce n’est pas un retour à l’ancien régime : c’est une distorsion du leadership.

Un pouvoir sans régulation, sans responsabilité, sans ancrage.

Le leadership rationnel-légal weberien ne séduit plus. Ce qui émerge, c’est une forme de charisme délétère, affranchi de toute structure. un leadership charismatique qui s’est radicalisé…

Une verticalité sauvage, qui prospère dans les vides laissés par la démocratie horizontale.

Alors faut-il revenir à un modèle autoritaire ? On peut se poser la question.

Dans un monde trop horizontal, est-ce la seule alternative ? Bien sûr que non.

Mais il devient urgent de repenser la figure du leader — dans un monde qui en a besoin, mais qui ne sait plus quoi en faire.
Car le pouvoir ne disparaît jamais. Il se transforme.

Et si l’on n’en propose pas une version claire, responsable, incarnée… il revient sous sa forme la plus brutale.

Il nous faut de toute urgence retrouver la forme d’un leadership suffisamment fort pour séduire dans notre environnement actuel, et suffisamment humble pour ne pas être trop jupitérien… aller vers cet équilibre est crucial pour nos démocraties.


Publié le mardi 20 mai 2025 . 2 min. 37

Téléchargez l'application


Les dernières vidéos
Management et RH

Les dernières vidéos
de Virginie Martin

#a544a3 STRATÉGIE & MANAGEMENT L’économie de la réparation Virginie Martin 18/06/2025
Virginie-Martin-L-economie-de-la-reparation-306352466.jpg
03:06
#a544a3 STRATÉGIE & MANAGEMENT La fatigue de "se mettre à jour" Virginie Martin 04/06/2025
Virginie-Martin-La-fatigue-de-se-mettre-a-jour--306352463.jpg
03:21
x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :