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Le travail, la notion de travail semble définitivement prisonnière des injonctions idéologiques
Le travail serait de droite, le temps, le lien et le bonheur de gauche.

La valorisation du travail a bien sûr muté selon les époques, au 18 ème siècle il était valorisé comme facteur de productions, au 19ème, comme l’essence de l’homme, au 20ème, comme la clef de voute de notre système de redistribution.

Le travail est une valeur politique cardinale que la droite valorise souvent, et qui crée plus de clivages à gauches.. Une gauche du travail, une gauche de la paresse façon Lafargue, une gauche de l’exploitation et de la domination.

Mais il reste que, C’est par des batailles syndicales venues de la gauche au travail que des avancées notables ont vu le jour.

En 1936, les accords de Matignon mettent en place les 40 heures de travail hebdomadaire. Le confort des travailleurs est important, mais il n’est pas question de décroissance ou de droit à la paresse
Toujours à gauche et dans une optique de libérer les salariés du joug d’un travail trop prenant, la 5eme semaine de congé est accordé ainsi que les 39 heures par semaine au début des années 80… Tout un héritage mitterrandien.

A gauche encore au tout début des années 2000, La semaine des 35 heures se met en place. Mais attention, Cette réforme importante portée par Martine Aubry n’était pas construite autour du non travail, non c’était plutôt une tentative de partage du travail et surtout souvenons-nous, l’objectif était d’espérer réduire le chômage. 

Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, dès 2007, l’esprit change, il est dit que la crise morale des français est la crise du travail. Rappelons-nous du slogan : travailler plus pour gagner plus… et des fameuses heures supplémentaires défiscalisées… sous Sarkozy il était de bon ton de travailler, pour dynamiser son pouvoir d’achat. Dont acte.
Dans la même optique, en 2017, le candidat Emmanuel macron se définit lui-même comme le candidat du travail…

Depuis quelques années le débat entre marxisme et décroissance se fait plus fort et le Travail se trouve malmené comme une valeur plutôt négative.

Le débat est largement relancé en 2022 par Sandrine Rousseau qui estime que le travail est une valeur de droite et milite pour le droit à la paresse… la réduction du temps de travail serait aussi une urgence écologique. Elle prône donc la semaine de 4 jours au regard du fait que l’on a le droit de « faire des pauses dans sa vie, et qu’il nous faut retrouver du temps ». Elle convoque Marx afin de justifier ces prises de position. Un marxisme écologique puisque selon elle, une société écologique est une société du ralentissement.

Le mot décroissance n’est pas prononcé mais nous sommes bien au cœur de cela. Est-ce que l’oisiveté des grands aristocrates du 18ème est un objectif ? Sait-on jamais ! 

De même quelques voix dénonçant le travail comme simple aliénation ont désormais une place importante dans le débat mainstream.

Ce qui n’est pas dit c’est comment un système avec très peu de travail subsiste ? Comment l’Etat providence se rémunère, comment les avancées technologiques par ex liées à la santé sont financées … et si la réponse est la fiscalité … on peut supposer que si plus personne ne travaille vraiment, il n’y a logiquement plus de rentrées fiscales…

Du mon côté, Je n’opposerai jamais ici l’assistanat façon Sarkozy AU travail Pas du tout.

J’affirme en revanche que le travail – dans des conditions humaines, respectueuses et normalement rémunératrices – peut-être le lieu de l’apprentissage, de la construction, du lien social, et j’ose aussi la notion de performance et de défi … dans une société qui ne travaillerait plus est-on vraiment sur que l’on ferait autre chose que de regarder un écran, une fois le repas terminé, quelques voyages prévus…

Sans contrainte liés à l’exigence du travail …. Que ferions-nous ?
Le droit à la paresse bien sûr, mais dans une société qui travaille !


Publié le mercredi 22 janvier 2025 . 4 min. 21

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