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Sondages, cotes de popularité, pourcentages, données chiffrées : aujourd’hui, tout se mesure en permanence.

Mais au-delà ces data, il existe une autre approche, souvent méconnue : les études qualitatives.
C’est le propos de ma chronique ici.

Contrairement aux sondages qui cherchent à quantifier des tendances, à évaluer et mesurer, les études qualitatives explorent les schémas de représentation dominants.
Leur but ? Comprendre comment nous percevons un phénomène, un pays, une institution, et comment ces perceptions influencent nos comportements.

Pourquoi est-ce essentiel ? Parce que nos représentations guident nos actions.
Souvenons nous du théorème de Thomas qui dit : si les hommes définissent des situations comme réelles, alors elles sont réelles dans leurs conséquences ».

La sociologie a donc largement démontré que selon la manière dont nous percevons une réalité, nous agirons différemment face à elle.
Ce théorème a d’ailleurs été repris et théorisé plus largement par Robert Merton dans sa sociologie des prophéties auto-réalisatrices
Autrement dit, nos représentations du monde influencent nos comportements, et ces comportements, à leur tour, façonnent la réalité. C’est la base du concept de prophétie auto-réalisatrice : si une représentation est largement partagée et intégrée comme vraie, elle entraîne des actions qui la rendent effectivement

C’est ici que l’entretien non directif devient un outil puissant. Il permet d’aller en profondeur, au-delà des réponses formatées, pour décrypter les logiques invisibles et subtiles qui structurent nos pensées et nos décisions.

Je me suis moi-même appuyée exclusivement sur cette méthode pour ma thèse en sciences politiques, consacrée au Front National. Aucune donnée quantitative, uniquement des entretiens non directifs. Et aujourd’hui encore, chaque ligne de ce travail reste pertinente, preuve que cette approche permet d’identifier des mécanismes profonds et durables.

Bien sûr, ce type d’enquête demande une expertise spécifique : un échantillon très réduit, des entretiens très longs, un travail minutieux d’analyse. Mais le résultat est fascinant : on ne capture plus simplement une opinion à un instant T, on décrypte les ressorts qui la façonnent sur le long terme.

Voilà pourquoi les études qualitatives sont indispensables à qui veut comprendre ce qui structure réellement les comportements collectifs.


Publié le mercredi 12 mars 2025 . 2 min. 49

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