Xerfi Canal TV a reçu François Bloch, associé KPMG responsable des entreprises de croissance, qui nous présente les principaux enseignements issus de la dernière édition du baromètre trimestriel KPMG sur le financement des start-up par le capital-risque, relative au premier trimestre 2016.[...]
Pour les start-up, la question du financement est fondamentale, et ce aussi bien pour le démarrage de leur activité que pour l’accélération de leur croissance. Chez KPMG, nous accompagnons les start-up à tous les stades de leur développement, et suivons de très près la problématique de leur financement. En particulier l’évolution des levées de fonds par le capital-risque, réalisées par des fonds d’investissement spécialisés, qui reste aujourd’hui une source majeure de financements.
Alors où en est-on aujourd’hui ? Eh bien la dernière édition de notre baromètre trimestriel KPMG sur le financement des start-up par le capital-risque, relative au premier trimestre 2016, est riche d’enseignements : il pointe une baisse des montants investis dans le monde, qui passent de 28 à 25 milliards de dollars Notons que 2015 avait été une année de forte croissance, surtout dans les secteurs de l’Internet, de la télécommunication et de la santé.
Ce ralentissement touche très fortement les Etats-Unis où les investissements régressent, de 18 à 15 milliards de dollars . L’Europe n’est pas affectée par cette baisse. Notamment parce que les valorisations n’atteignent pas les sommets constatés aux Etats-Unis ou en Asie. Les investissements restent stables par rapport au 1er trimestre 2015, à 3,5 milliards de dollars. 3 importantes levées de fonds européennes sont d’ailleurs à noter sur ce premier trimestre 2016 : Spotify, Skyscanner et Deezer.
Alors faut-il s’inquiéter de ce ralentissement mondial ? Eh bien pas forcément. Pour l’Europe, qui résiste, c’est le signe que son écosystème pour les start-up est de plus en plus attractif. Nous observons aussi une diversification des sources de financement avec la montée en puissance du Corporate Venture, c’est-à-dire le financement issu d’entreprises privées : sa part est passée de 22 à 27 % des levées de fonds ! Parallèlement, la part du financement d’amorçage régresse et passe de 35 à 28 %.
Je pourrais aussi évoquer la montée en puissance du crowdfunding (300 M€ en France en 2015). Il s’agit donc de garder un œil sur ces nouvelles sources de financement qui montent en puissance et qui viennent compléter le love money, les business angels, les aides publiques et les prêts bancaires. Des nouvelles sources qui peuvent être synonymes de nouvelles opportunités pour les start-up. En France, celles-ci bénéficient également de nouvelles mesures gouvernementales favorables. A suivre donc !
François Bloch, Financement des start-up : des sources de plus en plus diverses, une vidéo Xerfi Canal TV
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Publié le lundi 06 juin 2016 . 2 min. 49
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