Décarbonation de l’industrie, un business avant tout !

La collection Xerfi Precepta s’est enrichie d’une nouvelle étude sur la décarbonation de l’industrie. Une étude qui permet d’appréhender au mieux les tenants et les aboutissants des stratégies bas carbone en France et d’évaluer le potentiel de croissance des différentes solutions et des acteurs qui les portent… Car la décarbonation de l’industrie, c’est d’abord un marché ! Attirées par les milliards dépensés par les industriels, une myriade d’entreprises en ont fait leur terrain de jeu. Énergéticiens, groupes du BTP et des services, spécialistes des gaz industriels, fabricants d’équipements, sociétés de conseil et start-up : tous cherchent à s’imposer comme des partenaires clés à long terme, en ciselant leur offre, leur positionnement et leur image/communication.

Pour autant, la décarbonation de l’industrie ne se fera pas sans encombre. Certes, le soutien public est large, avec notamment les 5,6 Md€ prévus par le plan France 2030. Certes, les crises énergétiques et climatiques ainsi que la pression de l’opinion publique et des gestionnaires d’actifs poussent à accélérer. Mais les défis s’annoncent de taille. Défi financier bien sûr pour les PME pour qui les coûts de financement remontent. Défi concurrentiel, car le verdissement des business models favorisera de nouveaux entrants. Défi humain enfin, car la décarbonation nécessite de nouvelles compétences.

Dans ce contexte, où en sont les industriels présents en France dans leur décarbonation ? Quels sont leurs partenaires clés ? Et quelles solutions technologiques peuvent s’imposer ? Pour répondre à ces interrogations, l’étude a notamment analysé les solutions de décarbonation afin d’identifier leur potentiel de croissance :

• Citons d’abord l’amélioration de l’efficacité énergétique via notamment les solutions d’isolation ou de management de l’énergie. Le rapport s’est notamment penché pour cela sur l’utilisation de la solution de management de l’énergie de Metron par Danone.
• 2e solution analysée : l’installation d’unités de production d’énergie bas carbone à l’exemple du recours aux chaufferies biomasse dans l’industrie papetière.
• Citons ensuite la valorisation de la chaleur fatale comme les solutions retenues par l’imprimeur Maury et par la Vallée de la Chimie pour valoriser leurs fumées.
• De nombreuses autres solutions sont à retrouver dans cette nouvelle étude, à l’instar de l’intégration d’équipements et de procédés de production plus sobres en carbone comme l’hydrogène vert, l’usage de matériaux recyclés et biosourcés ou encore le captage du CO2.