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Depuis 2008, les banques centrales ont été considérées comme toutes-puissantes. En partie à raison. Elles ont endigué la propagation de la panique financière, en usant de nouveaux outils de politique monétaire, le fameux quantitative easing. Elles ont également amélioré leur communication à l’égard des marchés financiers, on parle de forward guidance aux Etats-Unis, afin de canaliser les anticipations des investisseurs. Huit ans après la crise, le bilan macroéconomique reste toutefois mitigé. La croissance est atone dans la plupart des pays développés et la déflation pointe. Seule la banque centrale américaine semble aujourd’hui en mesure d’avoir une inflation à proximité de sa cible à moyen terme. On peine à percevoir la reprise dont tout le monde ne cesse de parler, comme pour s’en convaincre.


Pourquoi une grande partie des banques centrales, à l’exception notable de la Réserve Fédérale américaine, échoue à remplir leur mandat ?


La première explication est simple. Elles n’ont pas les bons outils. La politique monétaire a fait baisser les taux sous zéro, pour les Etats, mais également pour certaines entreprises comme Unilever et Sanofi qui peuvent emprunter à des taux négatifs sur des courtes échéances. Elle a rendu l’accès au crédit plus aisé pour tous. Parfois pour le meilleur mais également pour le pire. On revoit aux Etats-Unis des comportements qui ont conduit à la crise des subprimes où des ménages insolvables peuvent de nouveau emprunter aisément. Toutefois, les investissements restent encore trop faibles pour étoffer la croissance car la confiance n’est pas là. Le problème, c’est que seule la politique budgétaire, donc l’Etat, est en mesure de restaurer la confiance. Ce n’est pas le rôle des banques centrales.


La deuxième explication, qui permet de comprendre pourquoi les prévisions des banques centrales se vérifient rarement, c’est que leurs modèles économiques sont déboussolés et ne sont pas adaptés aux politiques monétaires expansionnistes. Ces modèles, qu’on appelle par le nom barbare « modèle d’équilibre général dynamique stochastique », abrégés DSGE, conditionnent l’action des banques centrales. Ils reposent sur une gestion par les taux d’intérêt de la politique monétaire et non par le bilan. Autrement dit, ils ne parviennent pas à appréhender toutes les implications des rachats d’actifs effectués par les banques centrales. Voici démonté le mythe des banques centrales toutes puissantes.

 

Christopher Dembik, Le mythe des banques centrales toutes puissantes, une vidéo Xerfi Canal TV.


Publié le dimanche 25 septembre 2016 . 2 min. 36

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