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La blockchain contre le marché noir du spectacle

Publié le jeudi 26 avril 2018 . 4 min. 23

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Pourra-t-on encore revendre demain ses places de spectacle ? Ce n’est pas certain avec l’avènement de la blockchain, qui offre désormais la possibilité aux professionnels de la filière du spectacle vivant de mieux tirer profit du marché noir…


En vérité, le marché noir échappe aujourd’hui largement à cette industrie, et en particulier aux spécialistes de la billetterie, qui s’emploient notamment à lutter contre les achats massifs par des robots informatiques. Cette filière n’est pas en mesure de contrôler le second marché. Une situation susceptible de déstabiliser ces entreprises, voire de détruire de la valeur et de réduire la confiance des consommateurs.


Or, la blockchain apporte d’ores et déjà des réponses à la filière du spectacle vivant en matière de sécurité, en particulier pour identifier les possesseurs de billets, et donc pour réduire l’importance de la revente.


Qu'est-ce que la blockchain ?


Avant de poursuivre sur les effets de la blockchain sur l’industrie du spectacle, essayons de comprendre ce que c’est et surtout à quoi sert cette technologie.


Vous connaissez sûrement le bitcoin, cette monnaie virtuelle créée sans autorité centrale. Eh bien derrière le bitcoin il y a une technologie sous-jacente : la blockchain. Le bitcoin n'est qu'une application, très complexe, de la technologie blockchain, parmi de nombreuses autres. Fondamentalement, l’objet premier d’une blockchain consiste à sécuriser des transactions, non pas à travers un contrat papier rédigé par un expert juridique ou par le truchement d’une institution ou d’un tiers de confiance, mais à travers un réseau d’ordinateurs.


Ainsi, à chaque fois qu’une transaction est effectuée entre deux parties par exemple, les informations liées à cette transaction sont inscrites dans une base de données unique (ou registre), qui est exhaustive, horodatée, non répudiable et partagée au sein du réseau. La comparaison est souvent faite avec un grand livre public, anonyme et infalsifiable, que tout le monde peut lire gratuitement et dans lequel tout le monde peut a priori écrire. Dans ce cadre, la confiance est certifiée par des algorithmes, et non par des institutions ou des intermédiaires.


Comment sert-elle à contrer le marché noir ?


Appliquée au monde de la billetterie, la blockchain permet de mieux maîtriser la vente et surtout la revente frauduleuse de billets. Plus précisément, la technologie permet de définir les conditions de cession d’un billet : les prix limites de revente, les dates possibles de la cession, les conditions de rachat, ou encore le versement d’une éventuelle commission à l’organisateur. S’agissant des conditions de sécurité, la blockchain permet d’identifier les possesseurs de billets.


Le caractère infalsifiable d’un titre inscrit dans une chaîne de blocs permet alors à un organisateur de savoir à tout moment qui possède un billet, de rentrer en contact avec la personne — pour éventuellement lui vendre autre chose — ou encore de limiter le risque de fraude. Bref, c’est davantage de sécurité pour les promoteurs du spectacle et une source de données précieuses. Et c’est évidemment aussi un levier pour lutter contre le marché de la revente, ou tout au moins pour tenter d’en percevoir des revenus supplémentaires.


Pas étonnant alors que les acteurs traditionnels de la billetterie regardent avec attention cette technologie. D’autant que de nouveaux acteurs viennent maintenant marcher sur leurs plates-bandes. Je pense par exemple à SecuTix qui a expérimenté à grande échelle la blockchain au cours du Paléo Festival en Suisse en 2017.


Si cette transparence peut servir le consommateur final en limitant les risques de fraude et de revente à tarifs prohibitifs, la contrepartie, vous l'aurez compris, c'est la surveillance et les limites en termes de liberté.


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