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La transformation : une question de vie ou de mort pour l'entreprise

Publié le jeudi 19 novembre 2015 . 4 min. 32

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Xerfi Canal TV a reçu Bertrand Baret, associé chez EY Advisory, responsable adjoint de l’activité Conseil en France, Luxembourg et Maghreb. Bertrand Baret accompagne de nombreuses entreprises dans leurs projets de transformation. Dans cette émission, il nous fait part de son expérience terrain et nous explique en quoi cette transformation est devenue aujourd’hui absolument nécessaire pour toutes les entreprises.

 

"En quoi ce sujet est-il si important ?

 

C’est plus qu’important, c’est primordial. Réussir le changement n’est ni plus ni moins qu’une question de vie ou de mort. On le voit bien d’ailleurs dans les cas d’entreprises françaises qui ont connu des difficultés ces dernières années, celles qui n’ont pas su s’adapter à la vitesse requise ont disparu ou ont été rachetées. Et l’explication se situe davantage dans une mauvaise appréhension de la transformation que dans de simples erreurs de stratégie. 

 

Mais pour bien comprendre : qu’est-ce que l’on entend par transformation… Vous voulez parler de changement face à la numérisation de l’économie ?


C’est vrai que l’on pense spontanément à cela, on a tous l’exemple de Kodak en tête qui ne voit pas venir l’arrivée de la photo numérique… Mais contrairement à une idée reçue, je pense que cela va bien au-delà du simple numérique. Il y a aussi le fait de s’adapter à des marchés mondialisés, c’est-à-dire s’adapter à une autre demande et à d’autres exigences en termes de management, de performance. Cela implique d’insuffler plus d’agilité dans l’organisation des entreprises, ce qui d’ailleurs a été parfois moins bien mis en œuvre dans certains groupes français que chez leurs compétiteurs étrangers.


Mais comment expliquez-vous ce constat que vous faîtes ? Qu’est-ce qui freine la transformation dans les groupes français ? 

 

Là encore je vais battre en brèche une idée reçue : ce n’est pas seulement la rigidité du modèle social français qui freine. L’organisation et le mode de management « à la française » a aussi une part de responsabilité. Les groupes français ont parfois du mal à tourner le dos à leurs habitudes.
Il est vrai que pour nombre d’entre eux la rupture a été brutale. Et que l’évolution culturelle rendue nécessaire par la mondialisation a été difficile à conduire. On est ainsi passé d’une part importante de l’activité réalisée avec d’autres groupes français – privés ou publics – donc de même culture, codes, habitudes, à une ardente obligation d’être performant face à des clients et partenaires beaucoup plus diversifiés. Et forcément c’est devenu beaucoup plus compliqué…
La notion d’excellence technique française, parfois quelque peu au détriment de la dimension économique associée, s’est également trouvée largement battue en brèche.

 

Auriez-vous un exemple pour que l’on comprenne bien l’importance de réussir cette transformation ?


Un des exemples les plus probants d’une transformation réussie, c’est le cas de Schneider Electric qui, en quelques années, s’est totalement internationalisé, a rapproché ses centres de décisions de ses nouveaux clients et est passé d’un modèle de vente de produits à la vente de services à valeur ajoutée. A contrario, nous avons tous en tête les noms de certains groupes industriels français qui ont eu plus de mal à conduire leur transformation et ont fini absorbés par leurs concurrents internationaux.

 

Pour conclure, finalement, quel est le paradigme d’une transformation réussie ?


Aujourd’hui, les recettes du passé ne fonctionnent plus. Les plans stratégiques à 3 ans, gravés dans le marbre, ne sont plus adaptés aux cycles courts de notre économie. Aujourd’hui ce qui compte c’est l’agilité, la flexibilité et la rapidité dans l’action. Ce qui compte c’est la capacité à concevoir et à exécuter la transformation, à passer de la réflexion stratégique à l’action opérationnelle, à structurer la transformation autour d’actions pilotes réussies et progressivement généralisées, dans une approche de type Test & Learn. Enfin, une transformation réussie sera une transformation à qui on a donné du sens. Les groupes qui réussissent le mieux leur transformation sont ceux qui ont réussi cette quête de sens, visant à impacter de manière positive et responsable la société, et à travers cela réussissant la mobilisation de l’ensemble des forces vives de l’entreprise."


 

Bertrand Baret, La transformation : une question de vie ou de mort pour l'entreprise, une vidéo Xerfi Canal TV


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