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Le facility management en France

Publié le jeudi 22 novembre 2012 . 4 min. 04

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Xerfi Canal présente l'analyse de Philippe Gattet, directeur d'études Xerfi

Le facility management ? C’est proposer un guichet unique pour externaliser les services généraux. Ces services généraux c’est un budget de plus de 110 Md€ pour les entreprises françaises. C’est donc aussi le marché potentiel du facility management. Ces services correspondent au nettoyage, à la sécurité, à la restauration mais aussi à la gestion de l’énergie, des espaces verts ou du courrier. Pour simplifier, on peut distinguer deux grandes catégories. D’un côté les services techniques liés à l’exploitation des bâtiments. Je pense en particulier aux services pour réduire la facture d’énergie. De l’autre, les soft services destinés aux occupants. Compte tenu de la nature des métiers, les acteurs viennent logiquement d’univers assez différents. Certains sont issus du bâtiment comme Vinci ou Spie. D’autres proviennent de l’énergie comme Cofely Services. Il y a aussi les acteurs de la restauration collective : Sodexo ou Elior. Des acteurs que je qualifierais de multimétier comme Atalian, Samsic ou encore Derichebourg Multiservices. Et puis il y a aussi des pure-pilotes à l’image des spécialistes du conseil en immobilier CBRE ou des industriels comme Johnson Controls. Quels sont maintenant les bénéfices du FM pour un client ? Et bien le FM permet d’améliorer la qualité. De flexibiliser l’organisation. De prendre en charge le risque et bien sûr de réduire le coût d’un poste de travail. Le passage en mode FM se décide généralement lorsque le groupe a engagé une stratégie de recentrage sur son cœur de métier ou qu’il cherche à réaliser des économies. Malgré une offre qui semble très alléchante, le FM peine encore à faire des adeptes dans l’Hexagone. Ces contrats ne représentent que 10% des contrats d’externalisation alors même que le taux d’externalisation en France est l’un des plus faibles d’Europe comme vous pouvez le voir. Pourquoi ce faible recours au FM ? Et bien il y a d’abord un frein culturel et la peur du risque social. Passer en FM signifie le transfert de salariés chez le prestataire. Il y a aussi la crainte de perdre la maîtrise des savoir-faire qui passent chez un prestataire unique, qui dispose ainsi d’un certain pouvoir sur son client.  Les coûts de transfert sont également montrés du doigt. Je veux bien sûr parler des coûts de contractualisation qui ne sont pas toujours bien maîtrisés. Du côté des prestataires de FM, leur principale difficulté est de créer de la valeur car les clients tirent les prix vers le bas. Les marges sont donc plutôt faibles. Pour rester dans la course et éviter le déclin, nous avons identifié 3 enjeux stratégiques clés sur lesquels les prestataires du FM doivent agir. Premièrement : il faut évangéliser davantage le marché. Parmi les leviers, je retiendrai surtout la mobilisation des dispositifs de jugement. En bref, il faut communiquer et s’organiser davantage au niveau de la profession. Deuxième enjeu stratégique : la mise en place d’un modèle économique plus efficient. Il faut absolument concilier l’amélioration de la qualité et la réduction des coûts. Notre étude sur le FM apporte quelques pistes de réflexion à ce sujet. Enfin 3e enjeu stratégique : il faut que les opérateurs clarifient leur positionnement en engageant une véritable réflexion identitaire afin de constituer des marques fortes. L’identité selon Michael Dell, c’est le seul avantage compétitif qui ne peut être dupliqué par un concurrent. Pour les FMers, c’est donc un levier efficace pour créer davantage de valeur.

Philippe Gattet, Le facility management en France, une vidéo Xerfi Canal


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