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La vérité est trop souvent devenue une simple variable d’ajustement. Les faits ? On les relativise, on les conteste, on va même jusqu’à les transformer outrageusement. Ce qui compte, ce n’est plus de convaincre avec des preuves, mais de semer le doute, de brouiller les repères. La post-vérité, ce n’est pas une autre réalité imposée… c’est une réalité éclatée.  Chacun choisit son récit, et mobilise les faits qui lui conviennent. Et dans ce chaos, où l’émotion prend le dessus sur la raison, la vulgarité politique trouve un terrain de jeu idéal.

Quand le chaos informationnel ouvre la voie à l’excès

Délégitimer les médias, tourner les experts en ridicule, humilier ses contradicteurs… Voilà les nouvelles armes politiques. L’objectif ? Pas de proposer une vision du monde alternative, mais de rendre tout débat impossible. Quand les mots perdent leur poids, quand tout finit par se valoir, il ne reste que du bruit. Et c’est là que la vulgarité politique s’engouffre. Plus besoin d’argumenter, il suffit d’attaquer, de choquer, de saturer l’espace médiatique avec des punchlines assassines.

De la nuance au fracas permanent

Auparavant, un écart de langage, c’était un dérapage qu’il fallait rattraper. Aujourd’hui, c’est une méthode de communication. On ne séduit plus par un raisonnement et des faits. Désormais, on écrase par le vacarme. Insultes, mépris, caricatures outrancières… ce ne sont plus des erreurs, mais des stratégies assumées. La nuance est devenue une faiblesse, la brutalité, une preuve d’authenticité. Trump en est l’exemple caricatural et parfait : plus il dépasse les bornes, plus il renforce son image. Mais il n’est pas le seul, hélas.

Le scandale, nouveau carburant du pouvoir

Le schéma est bien rodé : une phrase choc, une vague d’indignation, une posture de victime… et ça recommence. La post-vulgarité ne se contente pas d’exister, elle s’auto-alimente. Plus elle suscite de réactions, plus elle se renforce. Ce qui compte, c’est désormais de déclencher  l’émotion et de déstabiliser.


Spectacle ou stratégie ?

Alors, la vulgarité en politique, c’est seulement du tempérament ou une vraie stratégie ? La réponse est claire : c’est un choix délibéré. Un moyen de détourner l’attention, de galvaniser un électorat, qui hélas, en redemande. 

De la post-vulgarité à la dérive politique

L’histoire a déjà connu ce scénario. Quand le vacarme remplace le débat, quand l’invective écrase la raison, la politique bascule. Hitler, Mussolini, Staline… Tous ont commencé par délégitimer la vérité, ridiculiser l’opposition, saturer l’espace public de slogans et d’excès. Il ne faudrait pas prendre la menace à la légère. On connait malheureusement la suite.


Publié le mardi 18 mars 2025 . 3 min. 44

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