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Innovations de rupture : le talent français

Publié le mardi 28 mai 2013 . 4 min. 47

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Xerfi Canal présente l'analyse de Thibault Lieurade, journaliste Xerfi Canal

La force des entreprises françaises, c’est leur capacité à innover. Mieux, à provoquer des innovations de rupture dans les nouvelles technologies comme dans des activités traditionnelles. Un profil qui diffère de celui de l’Allemagne dont la stratégie est plutôt d’améliorer ses produits pas à pas, ce qu’on appelle l’innovation incrémentale. La preuve…. Dans le web, le français Deezer s’est imposé comme une référence de la musique en ligne et vise aujourd’hui une présence dans tous les pays du monde. Criteo est une autre pépite. Cette start-up a lancé dès 2008 une offre de ciblage publicitaire sur internet, anticipant ce qu’allait devenir le marché. Dans l’internet des objets aussi, la France a des atouts à faire valoir. Cinq objets intelligents français figuraient dans le Top 12 des ventes sur l’Apple store américain fin 2012. Parmi ceux-ci : le drone Parrot contrôlable avec un Smartphone ou le pèse-personne connecté Withings. Nos start-ups ont également compris l’importance de l’impression 3D : Sculpteo a été primée au prestigieux CES de Las Vegas pour ses services d’impression personnalisée de coques d’iPhone. Et puis 20 des 150 centres d’impression 3D dans le monde se trouvent en France. Ce sont aussi de petites entreprises informatiques rachetées par Alstom ou Schneider qui permettent à ces groupes de prendre le dessus sur l’allemand Siemens ou l’américain General Electrics dans les équipements électriques. Notre industrie est en pointe dans les smart grids, ces réseaux intelligents qui optimisent la production, la distribution et la consommation d’électricité. Terminons cet inventaire non exhaustif par la robotique de service. Le petit humanoïde Nao s’est vendu à 2000 exemplaires dans le monde. Pas mal pour un robot qui doit servir de base à d’autres chercheurs pour trouver les services de demain… Nao est bien la preuve de notre excellence académique. Une excellence qui transparaît plus largement dans le palmarès des entreprises technologiques les plus dynamiques en Europe. 90 sur 500 sont françaises. Loin devant le Royaume-Uni (74). Très loin devant l’Allemagne (24). Mais on comprend aussi à la lecture de ces chiffres que la France ne parvient pas à convertir ses succès en réussites industrielles. C’est le fabricant Archos qui a développé la première tablette numérique. Mais c’est Apple et sa force de frappe marketing qui a installé l’iPad dans les foyers du monde entier. Les raisons de ce gâchis sont d’abord culturelles : nos chercheurs visent des technologies plutôt que des marchés. Et puis les perspectives restent limitées sur un petit marché de 65 millions d’habitants. C’est insuffisant pour des innovations de rupture. Les Japonais disposent eux d’un marché de 120 millions d’habitants, les Américains plus de 300 millions. Quant aux Coréens, ce sont les spécialistes du me-too, cette stratégie de suiveur qui leur réussit si bien comme l’illustre le succès de Samsung. En France, les perspectives de développement limitées pèsent sur les mises de fonds des capitaux-risqueurs au départ d’un projet : 3 à 4 fois moins qu’aux Etats-Unis ! Mais aussi sur leur rendement : -1.5% en 2011 contre +4.5% au Royaume-Uni et +15% aux Etats-Unis ! Pour autant, cette capacité d’innovation de rupture révèle notre potentiel de rebond dans cette 3ème révolution industrielle, et le positionnement à adopter face à l’Allemagne et ses innovations incrémentales. Si vous me permettez cette image, ce n’est pas en améliorant la bougie que l’on a inventé l’ampoule à incandescence. Le talent français pour l’innovation finira donc bien par payer un jour !

Thibault Lieurade, Innovations de rupture : le talent français, une vidéo Xerfi Canal


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