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Atos, Auchan, Michelin, Nexity, Royal-Canin, Sanofi, les annonces chocs de restructuration s’enchaînent avec à la clé des réductions massives d’emplois. Ce n’est pas un effet de loupe lié à ces noms célèbres, mais la traduction d’une vague montante à travers toute la France de plans de sauvegarde de l’emploi, plus communément appelés plans sociaux. Quel que soit le secteur, leur nombre s’envole et plus encore celui des suppressions de postes associés en passe de dépasser son pic de la crise sanitaire.


Plus inquiétant, les statistiques publiées par le ministère du Travail concernent uniquement les restructurations qui ont effectivement été validées et/ou homologuées par les pouvoirs publics, mais pas toutes celles qui sont initiées, c’est-à-dire en cours d’élaboration, qui donnent la tendance des prochains mois : leur progression n’annonce rien de bon.


Défaillances d’entreprises : une situation critique


Autre symptôme alarmant de l’état de santé des entreprises françaises : l’explosion du nombre de défaillances. C’est un véritable mur. Là aussi, des noms connus ont fait la Une des journaux : Caddie, Go Sport, Casino. Là aussi, il ne s’agit pas d’un effet d’optique, mais le simple témoignage de l’étendue des dégâts : plus de 65 000 entreprises ont fait défaut en 2024, un record.


Tous les secteurs sont concernés, tous les établissements quelle que soit leur taille, même si ce sont les PME qui paient actuellement le plus lourd tribut. Le coût économique de ces défaillances est en hausse aussi. Il dépasse son ancien record atteint lors de la grande récession de 2008-2009. Cette vague montante n’est plus un effet de rattrapage post-Covid ou l’héritage de l’explosion des créations d’entreprises ces dernières années, mais bien le symptôme de la montée des difficultés économiques et financières alors que nombre de petites structures doivent encore s’acquitter de leur PGE. Un boulet en termes de trésorerie ; une bombe à retardement pour 2025.


Une pression accrue sur le marché de l’emploi


Résumées, les forces qui façonnent actuellement le marché du travail sont donc de quatre ordres.


• Une multiplication des destructions de postes en liaison avec le nombre grandissant de sociétés en position délicate. Cette déferlante se retrouve dans le gonflement du nombre d’entrées à France Travail à la suite d’un licenciement économique et dans le non-renouvellement des missions d’intérim. Les entreprises, dans un contexte économique tendu, mettent fin aux contrats courts.
• Autre tendance, la réduction, voire le gel des embauches par les autres entreprises compte tenu du contexte économique, financier et politique. Le recul du nombre de CDI signés est à cet effet un signal fort.
• C’est enfin le plafonnement des créations d’entreprises et des emplois inhérents. Après plusieurs années d’euphorie entrepreneuriale, la dynamique s’essouffle. Hors micro-entrepreneurs, les nouvelles entreprises se font plus rares. Toutes ces forces convergent vers un même résultat : une chute des créations nettes d’emplois, qui basculent désormais dans le rouge.
• En face, la pression démographique, bien que moins intense, continue d’ajouter des actifs sur le marché du travail.


La résultante, c’est un nombre de chômeurs qui progresse en valeur absolue et un taux de chômage en forte hausse, notamment chez les jeunes de moins de 25 ans. Il frôle à nouveau la barre des 20%, au plus haut depuis près de cinq ans, une augmentation alarmante pour la prochaine génération de diplômés qui s’apprête à affronter un marché du travail dégradé.


Les craintes du chômage avaient quasiment disparu ; elles font un brutal retour sur l’avant-scène et seront en tête des préoccupations des Français cette année.


Publié le mardi 21 janvier 2025 . 3 min. 51

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