Le New Space bouleverse les règles du jeu de l’industrie spatiale selon la nouvelle étude de la collection Xerfi Innov. Surfant sur des usages en croissance qui nécessitent une nouvelle architecture spatiale — comme l’internet des objets, l’autonomisation des systèmes de transport ou l’utilisation de données spatiales —ces nouveaux acteurs œuvrent pour l’accessibilité de l’espace grâce à une baisse drastique des coûts. Leur approche consiste à modifier radicalement les procédés de conception et de production, en s’inspirant de pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs, notamment le low cost. Certains s’appuient sur des technologies de rupture, au développement par nature incertain.
Si les modèles d’affaires du New Space se singularisent de ceux des acteurs traditionnels, ils conservent des traits communs, notamment leur caractère capitalistique. Or, les conditions de financement se dégradent, en particulier pour les start-up soutenues par le capital-investissement. Et les crédits publics ne peuvent pas toujours prendre le relais. Selon nos experts, une période d’écrémage va donc sans doute s’ouvrir, avec des projets mort-nés et de nombreuses défaillances à la clé.
Dans ce contexte, quelles start-up se révèlent les plus solides et prometteuses ? Comment les acteurs historiques s’adaptent-ils aux transformations imposées par le New Space ? Et quelles sont les réelles perspectives du marché du spatial d’ici 2030 ? Cette étude a ainsi décrypté les grands enjeux et principaux axes de développement des acteurs du New Space en s’appuyant sur des études de cas. Citons ainsi :
• La nécessité de proposer une offre compétitive, qui pousse à la recherche de leviers pour réduire les coûts de production et industrialiser les procédés de production, notamment dans le domaine des satellites.
• 2e enjeu, la sécurisation des financements, que ce soit via les financements publics, via des levées de fonds auprès d’investisseurs privés ou via des partenariats.
• Il s’agit également pour ces acteurs émergents d’exploiter le potentiel des technologies de rupture comme l’intelligence artificielle par exemple chez Preligens pour exploiter des images satellitaires au service de la Défense. Des technologies de rupture existent aussi au niveau des modes de propulsion alternatifs à l’image de la solution de propulsion oxygène et bio-méthane de Sirius Space Services.
• Bien d’autres analyses sont à retrouver dans cette nouvelle étude Xerfi Innov sur le New Space pour anticiper les évolutions du marché du spatial à l’horizon 2030, analyser le positionnement de plus de 120 acteurs et comprendre les transformations induites par le New Space.
Publié le mercredi 4 janvier 2023 . 2 min. 58
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