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Dans le sillage de la transition énergétique, la compétition technologique et concurrentielle s’accélère dans l’hydrogène vert et bas carbone. En France, des milliards d’euros d’investissements ont été annoncés par le secteur public et les entreprises, avec le soutien du private equity, aussi bien dans la phase de production d’équipements que dans des projets d’utilisation de l’hydrogène décarboné. Et si les start-up occupent une place de choix dans cette course, les grands groupes se pressent dans ce secteur encore émergent tout en le structurant à coup d’acquisitions.


Pour autant, est-il possible qu’une filière française s’impose véritablement sur l’échiquier européen ou international ? En effet, d’après la nouvelle étude Xerfi Precepta sur le marché de l’hydrogène vert et décarboné, des facteurs de risques et des incertitudes pointent déjà. Alors qu’à court terme, les conditions de financement se compliquent, la concurrence progresse à vive allure un peu partout dans le monde. En outre, la quantité d’énergie issue de sources renouvelables ou nucléaire pour produire de l’hydrogène décarboné pourrait venir à manquer selon l’avis de nos experts.


Dans ce contexte, quelles sont les réelles perspectives du marché de l’hydrogène vert et bas carbone d’ici 2035/2050 ? Où en sont les entreprises françaises sur chaque segment : électrolyseurs, piles à combustible, réservoirs, production massive de H2... ? Et quelles sont leurs ambitions, notamment pour améliorer leur compétitivité ? Pour lever le voile sur ces questions, les experts de Xerfi ont analysé les logiques de développement de la filière hydrogène en France, à travers 4 grandes thématiques :


• Rappelons tout d’abord que les objectifs nationaux et les plans de soutien français et européens constituent une véritable rampe de lancement pour la filière hydrogène en France à l’horizon 2030. C’est même la condition sine qua non de son émergence puis de son développement futur.
• Dans les faits, on assiste déjà à l’émergence d’écosystèmes autour de l’hydrogène sur l’ensemble du territoire. Cela se concrétise par des collaborations entre les différents acteurs de la filière comme les partenariats d’Air Liquide dans l’hydrogène.
• Compte tenu du fort potentiel de l’hydrogène vert, les capitaux privés jouent un rôle croissant dans la filière. Les start-ups françaises de l’hydrogène multiplient les levées de fonds tandis que des fonds d’investissement spécialisés voient le jour. L’étude Xerfi Precepta revient d’ailleurs sur l’évolution des levées de fonds de ces cinq dernières années réalisées dans ce secteur.
• Enfin, les régions ont un rôle clé à jouer dans la montée en puissance de l’hydrogène. Elles prennent part à la promotion de la filière en France à leur échelle, à l’instar du plan Hydrogène de la région Occitanie.


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