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Ceci est une devinette. C’est un oiseau, dont le nom est une onomatopée ; il est discret par son plumage de couleur grise ; il est considéré comme un parasite, car il ne construit pas son nid, ne couve pas ses œufs, mais délègue ces tâches à d’autres oiseaux… Il s’agit du « coucou ». Ce petit oiseau cherche des nids existants pour éjecter les œufs présents et pondre ses propres œufs. Il fait preuve d’une finesse artistique étonnante : ses œufs ressemblent très fortement à ceux de l’espèce de l’oiseau du nid, pour que l’oiseau trompé n’y voit (presque) que du feu, jusqu’à l’éclosion de l’œuf. Cet oiseau va même jusqu’à nourrir le poussin du coucou, qui, de son côté, va tout faire pour éjecter les autres œufs et poussins déjà éclos.


Etonnant, n’est-ce pas ?


En entreprise, il arrive que l’on ait aussi à faire à « des coucous ». Vous savez, cet individu qui laisse d’autres personnes monter un projet d’arrache-pied, le développer, le défendre, pour ensuite les éjecter, s’installer dans le joli nid comme si c’était le leur et le vider de sa raison d’être pour y faire fructifier ses propres intérêts.


Comment s’y prend-il ? Imaginons deux personnes A et B à l’origine d’un gros projet DELTA et d’un collaborateur « coucou ».


Premièrement, le collaborateur « coucou » développe chez A et B, un sentiment de confiance voire de sympathie. Certainement en raison de son expertise ou de son soutien officiel au projet, en particulier lorsque le projet DELTA est attaqué par des opposants.


Deuxièmement, il attire un sentiment positif de la part de A et B qui, par loyauté, l’associent généreusement au projet, au point de mettre son nom à côté du leur, de lui confier des tâches essentielles pour développer le projet DELTA, sans se rendre compte que le collaborateur « coucou » ne pratique pas la réciprocité sur ces propres sujets qui, étonnamment, ressemble beaucoup au projet DELTA (ironie).


Troisièmement, ce collaborateur commence peu à peu à ré-écrire l’histoire de manière à avoir le beau rôle. De second auteur, il devient le premier, puis l’unique.


Vous me direz que c’est une situation très injustice, voire amorale. Et je serai d’accord avec vous, mais force est de constater qu’elle existe, même si, fort heureusement, toutes les personnes en entreprise n’agissent pas de la sorte et restent reconnaissantes et respectueuses du travail mené par A et B. 


Cela étant, que faire face à de tels parasites qui témoignent d’une certaine ingéniosité – il faut le reconnaître - dans leur démarche ?


Il s’agit en premier lieu d’identifier le coucou pour l’éviter, d’apprécier l’authenticité de son engagement dans le projet en soi, et de préciser et rappeler la place de chacun. En second lieu, s’il s’est installé dans le nid, il serait judicieux de le sortir comme le fait l’oiseau trompé quand il comprend qu’il couve l’œuf d’un autre. Peut-être que cela demande d’accepter de perdre des plumes, mais le risque de voir le nid défait est bien plus important. En revanche, il faut bien avoir conscience que ce collaborateur « coucou » sentant qu’il n’a plus le contrôle du nid, n’a plus rien à perdre et peut donner des coups de becs pour blesser, et, au lieu de chanter, piailler très fort.


Toutefois, il ne faut pas oublier que l’oiseau « coucou » se nourrit par définition des autres. Isolé et sans nourriture, il perd de sa superbe.


Et oui, parfois, les entreprises ont à faire à de drôles d’oiseaux !


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