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On invoque Schumpeter comme on brandit un talisman. Dès qu’on parle d’innovation, de disruption ou de destruction, son nom surgit, martelé comme une évidence. Mais la vérité, c’est qu’on fait souvent parler Schumpeter à tort et à travers. Voici cinq idées qu’on lui attribue… alors qu’il ne les a jamais formulées ainsi — et parfois même, il les nuançait fortement. Il est temps de débrancher le magnétophone à citations.

“L’innovation est technologique.”

C’est très réducteur ! Pour Schumpeter, l’innovation ne se limite pas à la technologie : elle peut être organisationnelle, commerciale, logistique ou sociale. Certes, les innovations techniques jouent un rôle central, surtout dans ses écrits tardifs. Mais elles ne sont qu’une forme parmi d’autres.
> L’innovation c’est bien plus que la tech

“L’entrepreneur est un start-upper.”

Non. L’entrepreneur schumpétérien n’est ni un geek, ni un jeune premier en baskets. C’est un “agent économique” qui rompt la routine, bouleverse l’ordre établi, prend le risque de l’inconnu. Il peut être patron de PME, chef d’usine ou PDG d’un grand groupe. Rien à voir avec les pitchs devant un comité d’investissement.
> L’entrepreneur n’a pas de profil.

“La destruction créatrice est un modèle de croissance.”

C’est une erreur fréquente. Schumpeter n’a jamais présenté la destruction créatrice comme une solution ou une politique économique. C’est un mécanisme cyclique, brutal, souvent douloureux. Il l’observe, il l’analyse, il ne la célèbre pas. Ce n’est pas un totem, c’est un symptôme.
> Ce n’est pas un idéal.

“Le capitalisme se renforce en innovant.”

Pas si simple ! Schumpeter admire l’élan capitaliste, mais il redoute sa bureaucratisation progressive. Selon lui, l’innovation engendre des organisations de plus en plus rationnelles… qui finissent par éroder l’esprit entrepreneurial. Le capitalisme pourrait donc s’effondrer non par échec, mais par succès.
> L’innovation use le capitalisme.

“L’État est un frein à l’innovation.”

C’est un faux débat ! Schumpeter n’est pas libertarien, ni même allergique à l’État. Il reconnaît son rôle dans la stabilité monétaire, l’éducation, la recherche et les infrastructures. Il ne fait pas de l’État un héros, mais il ne l’exclut jamais du jeu de l’innovation.


Publié le mardi 15 avril 2025 . 2 min. 37

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