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Trottinettes électriques, vélos en libre-service, scooters partagés…
La micro-mobilité s’est imposée dans nos villes comme une solution moderne, écologique, agile. On nous promettait des trajets simples, rapides, décarbonés. L’idée était belle : libérer les centres-villes, désenclaver les “derniers kilomètres”, remplacer la voiture là où elle encombre. Et parfois, oui, ça fonctionne. On trouve un engin à proximité, on arrive à l’heure, sans stress ni pollution. Mais souvent, c’est une autre histoire.

Un service encore trop limité

Trop cher pour une solution censée être populaire. Trop capricieux côté technique. Et surtout, trop concentré dans les centres-villes des grandes métropoles. En dehors de ces zones denses, l’offre est rare, voire inexistante.

Résultat : seuls 12 % des Français utilisent régulièrement un mode de micro-mobilité, selon l’étude Xerfi "Mobilité urbaine et interurbaine" publiée en mars 2025. Une proportion faible, qui montre que la promesse reste, pour l’instant, largement théorique.

Des tensions sur le terrain

Et puis, il y a les effets de bord : les conflits d’usage, les incivilités, les engins abandonnés sur les trottoirs. Ce qui devait rendre la ville plus fluide contribue parfois à la rendre plus chaotique. Face à cela, certaines municipalités ont commencé à serrer la vis, voire à retirer totalement certains services.

Une bonne idée… à condition de l’intégrer

Alors, faut-il jeter la trottinette avec l’eau du bain ? Certainement pas. La micro-mobilité peut avoir toute sa place dans un système de transport bien pensé. Pour compléter un trajet en transport collectif, pour éviter une voiture de plus dans les bouchons, pour rejoindre une gare ou circuler dans un centre apaisé.

Mais elle doit être encadrée, régulée, intégrée. Il ne suffit pas de lâcher des engins dans la ville avec une appli mobile.

Liberté oui, mais avec des règles

Se déplacer, ce n’est pas seulement bouger. C’est pouvoir le faire facilement, en sécurité, avec confiance. Et aujourd’hui, la micro-mobilité n’en est pas encore là. Elle reste une idée prometteuse, mais inachevée. Une liberté qui a besoin de règles pour devenir durable.

?? Source : Etude Xerfi – « Mobilité urbaine et interurbaine », mars 2025


Publié le lundi 19 mai 2025 . 2 min. 20

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