Il s’agit quelque peu de science-fiction, d’expériences légèrement futuristes.
Il s’agit de Med Tech, de e.santé ou de health Tech.
Est-ce que la santé de demain ressemblera encore à celle que nous connaissons ?
L’hôpital et la médecine publiques ne peuvent pas assurer toutes les innovations, délivrer les soins pour les patients et en même temps créer la médecine de demain.
La Sécurité sociale est fragile et ne peut guère faire +.
La recherche, quant à elle, manque cruellement de moyens et se concentre souvent sur les essentiels.
Cette économie de la santé via de fortes innovations, arrivent dès lors largement du privé et notamment du monde des startupers.
Le système public étatique doit certainement être accompagné, complémenté, par une médecine high-tech venue du privé.
Doit-on se passer de ces acteurs prêts à investir dans l’high-tech médical ?
En ces temps de contraintes budgétaires, avons-nous d’autres choix ?
Et notons que, ce choix un peu contraint, peut certainement libérer énergies créatives et idées out of the box…
D’autant plus que cette médecine 3.0 pourra venir s’implémenter au système hospitalier, tout autant que s’en distinguer tout en jouant les compléments.
Aujourd’hui la Med Tech est en pleine expansion dans l’hexagone comme si on assistait à une sorte de rencontre entre la France façon start-up-nation, et la France plus traditionnelle de la recherche médicale et surtout de la Sécurité sociale.
Aujourd’hui, ce sont des entreprises comme Echopen, de l’échographie portable et accessible ; comme implicitly pour la cardiologie ou encore comme Zoï, du côté de la médecine préventive, qui commencent à se faire remarquer sur notre marché.
De Zoï à échopen donc, un duo de choc entre start-upers d’un côté et médecins inventifs de l’autre.
Bref, le monde de la santé se révolutionne et n’hésite plus à intégrer les super bigs datas, les appli, l’Intelligence Artificielle, le tout pour une santé à portée de données et à portée de smartphone.
Doctolib nous facilite la vie, Qare permet la téléconsultation, Zoï prévient les couacs de santé…
… on est bien sûr en droit de regretter que tout cela ne soit pas géré par l’Etat, mais, si des startups investissent sur des domaines aussi importants que la médecine mais aussi le bien-être, doit-on le regretter ? Est-ce que le public peut tout faire ? Assurer toutes ces innovations ? Prendre tous les risques ?
Et puis ce nouveau contexte ultra innovant nous conduit peut-être aussi à être plus vigilants, plus responsables de nos enjeux de santé. Est-ce que ce mouvement façon med tech ne permet pas de rendre la médecine plus attractive, moins anxiogène et peut-être même plus holistique ? Et, allons plus loin, parions que cette évolution va nous emmener sur la voie d’une médecine plus préventive et moins cent pour cent curative.
Une médecine un peu hors les murs, technologique, digitalisée est aussi une médecine plus ludique si j’ose ce terme, et en tout cas plus attractive.
D’aucuns diront que c’est un modèle de santé par trop libéral mais il est innovant, trouve ses investisseurs et permet d’ouvrir des pistes.
Bref, on devrait se réjouir que la sphère start-up puisse jouer un rôle dans la santé et explorer de nouveaux horizons, horizons dans lesquels l’Etat n’irait de toutes façons jamais, ou presque jamais.
Publié le mercredi 11 septembre 2024 . 3 min. 59
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de Virginie Martin
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