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Foodtechs : dynamiques et stratégies post-crise

Publié le lundi 22 février 2021 . 3 min. 42

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Les investisseurs ont confirmé en 2020 leur appétit pour les foodtech. Selon l’étude Xerfi Precepta, près de 150 M€ ont été investis dans ces jeunes pousses technologiques spécialisées autour de l’alimentation, en hausse de 40% par rapport à l’année précédente. Entre le concept à la mode de « dark kitchen », la livraison de commerces de proximité, les plateformes de circuits courts... la plupart des acteurs ont pleinement surfé sur la crise sanitaire. Ils ont tiré profit des mesures de restriction, notamment des fermetures des restaurants, contraints alors d’intensifier leur digitalisation. Cette belle dynamique a toutes les chances de se poursuivre en 2021 et 2022, à condition de fidéliser les nouveaux clients acquis durant la crise. À plus long terme, les nouvelles habitudes alimentaires des Français couplées aux progrès technologiques assurent de solides perspectives de croissance sur la plupart des segments de marché de la foodtech.

Mais les défis restent immenses pour ces start-up à l’heure où la concurrence prend une nouvelle tournure et où les positions sont loin d’être figées. En témoignent les mégafusions récentes dans la livraison de repas, comme celle de Just Eat et Takeaway début 2020, puis le rachat de l’américain Grubhub par Just Eat mi-2020. Citons aussi l’appétit de certains distributeurs, à l’image de Carrefour qui a multiplié les acquisitions et partenariats ces dernières années avec des foodtech aux positionnements variés comme Quitoque, Dejbox, Potager City, ou encore Glovo. Au-delà de ces rachats ou alliances qui visent à consolider ou à pénétrer certains segments, les foodtech doivent continuer à lever des fonds après le montant record de 2020. Cela devient un passage incontournable pour se développer, mais qui se révèle aussi à la fois incertain et délicat face au durcissement des arbitrages des investisseurs. Selon l’étude Xerfi Precepta, les leaders devraient dans les années à venir renforcer leur domination, notamment dans les segments les plus matures comme la livraison de repas de restaurants, ce qui, en parallèle, devrait limiter considérablement l'arrivée de nouveaux compétiteurs. De surcroît, le marché mondial devrait davantage se régionaliser, avec à terme des leaderships différents selon les zones géographiques.

Dans ce contexte, l’expansion à l’international devient une stratégie réservée aux leaders mondiaux. A contrario, l’extension du maillage national, sur une zone géographique donnée, constitue un axe de croissance majeur pour les principales foodtech françaises, qui s’étendent de plus en plus en dehors des grandes villes. L’enrichissement de l’offre proposée aux particuliers et aux entreprises fait également partie des leviers clés, afin notamment de fidéliser les nouveaux clients recrutés lors des confinements. Pour les entreprises, la crise du Covid a certes fragilisé le segment B2B, mais cette clientèle est structurellement prometteuse pour les foodtech à moyen terme. Cette cible procède en effet à des dépenses plus élevées et groupées, et peut en prime ouvrir la voie pour fidéliser une partie de la clientèle à titre privé. La quête de la sacrosainte rentabilité passera également par davantage de partenariats avec d’autres acteurs de l’écosystème. Je pense aux restaurants, industriels, producteurs ou encore aux distributeurs comme nous l’avons vu avec Carrefour.

L’enjeu de ces coopérations consiste à accompagner les différents partenaires dans l’optimisation de leur métier et ainsi à garantir un meilleur partage de la valeur créée.


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