Banques en ligne, néobanques, ou encore banques mobile first sortent jusqu’ici renforcées de la crise selon la dernière étude Xerfi-Precepta intitulée « Les stratégies des banques digitales pour concilier attractivité et rentabilité ». Dans cette étude, les experts de Xerfi ont analysé le business model de ces acteurs fondé notamment sur l’attractivité tarifaire et des conditions d’accessibilité simplifiées. Aussi, le modèle numérique des néobanques s’est imposé comme une arme de séduction massive à l’heure où les mesures de restrictions sanitaires ont accéléré le recours des Français au digital. Ces acteurs surfent aussi sur un environnement technologique porteur, marqué par un recours accru à l’intelligence artificielle ainsi qu’un contexte règlementaire favorable entre l’ouverture du marché à la concurrence, les évolutions dans les services de paiement ou encore la mobilité bancaire. La conquête client est également facilitée par l’enrichissement de l’offre de produits et services comme l’assurance, la gestion d’épargne, les crédits immobiliers ou les prêts personnels.
Pour autant, la stratégie offensive des acteurs continue de se heurter au défi de la rentabilité. Un élément important, car nombre d’acteurs n’ont pas encore atteint l’équilibre. Et, si certains ont pu compter sur le soutien de leurs actionnaires, à l’image des récentes recapitalisations de BforBank et Orange Bank, d’autres comme C-Zam ont dû jeter l’éponge.
Dans ce contexte, quelles sont les réelles perspectives des banques digitales à l’horizon 2023 ? Comment font-elles face à la concurrence des fintech spécialisées dans le paiement ? Et quels sont les leviers actionnés pour parvenir à une croissance rentable ? Pour répondre à ces questions, l’étude s’appuie sur l’analyse des stratégies de croissance des acteurs dominants illustrée par des études de cas. Parmi ces stratégies, citons :
- la recherche de financements à l’exemple de la nouvelle recapitalisation opérée par Orange Bank ;
- la monétisation des services bancaires à l’instar de la stratégie de Revolut qui a enrichi son offre payante ;
- le renforcement du positionnement auprès des professionnels à l’instar de la nouvelle offre de Monabanq qui cible les micro-entrepreneurs ;
Citons encore :
- le développement à l’international ;
- le développement d’offres éco-responsables comme source de différenciation pour les acteurs ;
- Notons enfin que plusieurs acteurs se positionnent sur le BtoBtoC avec recours à une marque blanche comme l’a fait Treezor dans le domaine du bank as a service.
Publié le jeudi 3 juin 2021 . 2 min. 51
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