Les nouveaux visages de l’immobilier logistique

Les investissements dans les entrepôts explosent en France, entre l’accélération du e-commerce, le déploiement des stratégies omnicanal de la grande distribution alimentaire ou le décollage de la logistique urbaine et des business models innovants de la livraison. Ce sont quelques-uns des grands constats réalisés dans l’étude Xerfi Precepta intitulée « La grande transformation de l’immobilier logistique ».

Pourtant, le secteur a échappé de peu à un moratoire sur les futurs projets afin de limiter l’artificialisation des sols. Les défis se révèlent aussi nombreux avec, d’une part, la nécessité de redorer l’image des entrepôts et, d’autre part, l’adaptation de l’offre aux nouveaux besoins des clients, notamment les prestataires ou les chargeurs… des nouveaux besoins en matière de verticalité, de robotisation ou encore de localisation.

Dans ce contexte, quels leviers sont actionnés par les investisseurs, développeurs et acteurs des services ? Comment ces intervenants cherchent-ils à se positionner dans la logistique urbaine ? Et, finalement, quelles sont les réelles perspectives du marché d’ici 2024 ? Pour anticiper la trajectoire du marché et les mouvements à venir au sein du jeu concurrentiel, l’étude a examiné les stratégies des acteurs. Cinq ont retenu l’attention des experts de Xerfi :

1. D’abord, le mouvement vers l’entrepôt bas carbone à l’instar des projets récents de Barjane, Argan et Prologis.
2. Les acteurs de l’immobilier logistique se développent aussi sur le créneau en vogue de la logistique urbaine. L’étude passe en revue les projets emblématiques de groupes comme Altarea / Corsalis, Sogaris, Quartus, Groupe IDEC et Arthur Loyd Logistique.
3. 3e axe : l’adaptation à la raréfaction du foncier et les solutions envisagées comme la réhabilitation, la reconversion, la mutualisation ou la recherche de gain en verticalité.
4. Autre levier de croissance : la diversification des zones d’implantation, avec la création de projets menés hors de la « Dorsale ».
5. L’étude analyse enfin les solutions pour améliorer la productivité des utilisateurs grâce au développement de plateformes logistiques automatisées.