Les consommateurs ont désormais mille et une façons de faire leurs courses en ligne. La crise a eu un effet accélérateur de tendances, avec, dernières en date, l’offre des start-up du quick commerce, de la livraison sur tournée, de la livraison collaborative ou encore des courses réalisées par un personal shopper. Une multitude de nouveaux acteurs comptent bien se faire une place sur ce marché très dynamique grâce à des levées de fonds record. En 2021, les sociétés actives en France avaient à elles seules levé au moins 3 milliards d’euros, à commencer par Gorillas et Flink.
Si le private equity montre un intérêt marqué pour ces nouveaux agitateurs, les géants de la distribution aussi, car ils ne veulent en aucun cas se faire distancer par ces nouveaux modèles. Pour l’heure, la grande distribution domine le e-commerce alimentaire qui reste encore hyper-hétérogène. Mais face aux offensives des nouveaux acteurs de la livraison comme Getir et Everli, les géants de la distribution multiplient les alliances et les acquisitions afin d’accélérer sur le terrain des nouvelles formes de livraison, en parallèle de leurs parcs de drives et points retrait. Reste à résoudre un épineux problème : celui de la rentabilité des modèles d’affaires du e-commerce, alors que le jeu concurrentiel s’emballe.
Dans ce contexte foisonnant, quels sont les opérateurs les mieux placés pour perdurer ? Comment s’y prennent les acteurs de la grande distribution pour conquérir des parts de marché et rentabiliser leur activité e-commerce ? Pour répondre à ces questions, l’étude Xerfi Precepta décrypte les 5 grands axes de développement des groupes et enseignes de l’alimentaire :
- Premièrement, ils unifient désormais leurs plateformes marchandes pour optimiser le canal de vente digital.
- Ils lancent également des marketplaces pour élargir l’offre et générer de nouvelles sources de revenus à l’instar de Carrefour Marketplace ou Casino Marketplace.
- Autre axe décisif : le maillage territorial en drives et points de retrait ainsi que toutes les innovations autour de ces modalités de délivrance des achats.
- 4e axe : le déploiement de la livraison, qu’elle soit standard à partir de magasins et entrepôts ou qu’elle relève du quick commerce.
- Enfin, les géants de la grande distribution investissent dans la logistique ou nouent des partenariats dans ce domaine pour automatiser et mutualiser la préparation de commandes à l’instar de l’alliance entre le groupe Casino et Ocado.
Publié le mardi 18 janvier 2022 . 2 min. 36
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de Diane Michaud
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