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Focus sur le marché de la bijouterie et joaillerie

Publié le jeudi 17 novembre 2022 . 2 min. 43

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Xerfi Spécific, le département études et prestations sur mesure de XERFI, fait ici le point sur le marché de la bijouterie et joaillerie en France en 3 séries de données.


La 1ère série permet de se faire une idée de la composition du tissu industriel. 85% des entreprises ont moins de 10 salariés selon nos estimations. Ce sont soit des créateurs indépendants (qui vendent directement aux consommateurs), soit des sous-traitants des grandes maisons de joaillerie. Les entreprises de 50 salariés et plus, elles, sont certes peu nombreuses, autour de 6% des entreprises, mais elles totalisent 89% de l’activité de fabrication. Positionnées sur le segment haut de gamme et disposant de réseaux de boutiques dans des lieux stratégiques, les grandes maisons de luxe se distinguent des autres fabricants par leur notoriété internationale et leurs conditions d’approvisionnement avantageuses.


La 2e série de données porte sur le commerce extérieur. Les fabricants français réalisent plus de 70% de leur chiffre d’affaires à l’export selon nos calculs, grâce en particulier au positionnement des grandes maisons de joaillerie sur le segment de la clientèle étrangère fortunée. L’Asie totalise 22% des exports, et l’Europe 67%. La Suisse et l’Italie sont les deux premiers partenaires de la France du fait notamment de l’importance des échanges intra-groupes des multinationales du luxe comme LVMH, Kering ou Richemont.Le solde commercial de la France en articles de bijouterie et de joaillerie est ainsi excédentaire depuis 2015 et il a même atteint un record en 2021 à plus de 1 Md€.

 
La 3e série retrace l’évolution du chiffre d’affaires des bijouteries-horlogeries. Après avoir progressé de 2,5% par an entre 2010 et 2019, il est reparti de l’avant en phase post-crise sanitaire. Selon les premières données disponibles, les ventes en 2022 semblent encore tirer parti d’un effet de rattrapage auquel s’est ajouté le retour des touristes étrangers, notamment américains : l’acquis de croissance sur les 7 premiers mois de l’année dépasse +20%, ce qui laisse augurer d’un très bon millésime quoiqu’il arrive…

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