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L'accélération des marchés de la robotique en France à l'horizon 2023

Publié le jeudi 10 décembre 2020 . 3 min. 33

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Malgré un coup d’arrêt temporaire lié à la crise actuelle, la robotisation de l’économie promet de s’accélérer à moyen terme selon l’étude Xerfi Innov. Mais pas partout.


Dans l’industrie française, 42 000 robots étaient en service en 2019 et leur nombre a très fortement progressé depuis 2016. Les usines disposaient alors en moyenne de 177 robots pour 10 000 salariés. Néanmoins, la France se classe au 16e rang mondial, loin derrière les leaders asiatiques (Singapour, Corée du Sud et Japon). Et elle est également devancée par de nombreux pays européens : Allemagne, Suède, Italie… L’Hexagone a même, pour la première fois, été dépassé par la Chine en 2019. Le retard français dans la robotique industrielle s’explique par le poids relativement faible de ses industries automobiles et électroniques, principaux marchés clients, et par le déficit de robotisation des PME tricolores. La crise sanitaire ne va pas arranger les choses en la matière, même si le plan de relance prévoit 320 M€ d’ici 2022 pour soutenir les investissements dans l’industrie du futur. La robotique industrielle se révèle finalement un segment déjà en partie mature et dominé par de grands groupes à l’envergure internationale, notamment les Japonais Fanuc, Yaskawa et Kawasaki, le Suisse ABB et l’Allemand Kuka.


En revanche, la robotique de service reste un marché émergent aux opportunités de croissance réelles. Et la France apparaît bien placée sur plusieurs segments. Dans l’automatisation agricole, une douzaine de start-up tricolores y sont actives, notamment sur le créneau des robots pour les petites parcelles comme Naïo Technologies ou sur celui des robots viticoles avec VitiBot. La France est également en pointe dans les robots d’assistance médicale grâce notamment à une demande intérieure importante. Citons Robocath (et ses robots destinés au traitement des maladies cardiovasculaires), Wandercraft (et ses exosquelettes) ou encore Axilum Robotics (et ses solutions automatisées de stimulation cérébrale). Autre segment d’avenir pour le système productif français : la logistique, du fait du boum du e-commerce et des stratégies omnicanal dans la distribution. Plusieurs jeunes pousses de la robotique affichent des ambitions affirmées, à l’image d’Exotec ou de Scallog dans la préparation de commandes ou encore de Alstef Group dans les chariots automatiques.


La voie du succès reste néanmoins semée d’embûches pour les start-up tricolores de la robotique de service. Leur principal problème, c’est l’accélération de la concurrence des start-up étrangères et des grands groupes établis. Et puis les jeunes pousses ne peuvent pas compter sur d’importantes économies d’échelle : la fragmentation politique, linguistique ou encore législative du marché européen représente un handicap de taille pour les start-up du Vieux-continent, surtout face à leurs homologues américaines et chinoises. Bref, le terrain de jeu mondial de la robotique de service est truffé d’obstacles pour les nouveaux compétiteurs… Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les difficultés de financement sont prégnantes sur ce créneau, notamment pour amorcer la phase d’industrialisation.


Alors que la France rattrape peu ou prou son retard dans la robotique industrielle et que l’essor des robots de service se confirme malgré les difficultés, le marché des robots « compagnons » n’a quant à lui jamais véritablement décollé…


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