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200 à 300 euros nets en plus par mois ! C’est le gain salarial moyen des étudiants en alternance de licence professionnelle et de master d’université par rapport aux diplômés en formation sous statut étudiant « classique » ! Mieux, ils ou elles s’insèrent plus vite avec des emplois plus stables et mieux qualifiés. Cerise sur le gâteau, leur degré de satisfaction est supérieur à celui de leurs camarades.

Savez-vous qu’il y a plus de 200 000 apprentis dans le supérieur, soit 42,3% du total ? Près de la moitié d’entre eux préparent un diplôme bac+2 avec les gros bataillons des BTS, mais près de 22 % préparent un diplôme de licence ou master dans les universités et 12 % un diplôme d’ingénieur. Enfin, 22% sont dans les écoles, dont le modèle économique dépend grandement de ces financements.

Si tous les niveaux de formation enregistrent une hausse de leurs effectifs, les masters et licences sont dans la dynamique la plus forte, sans doute parce qu’ils partent de plus loin.

Une enquête du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation nous apprend que, pour ces apprentis du supérieur à l’université, les bénéfices sont de 3 ordres :

Le premier, ce sont des taux d’insertion supérieurs de 4 à 6 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant.

Le second, ce sont des emplois plus qualifiés et un taux d’emploi stable supérieur de plus de 10 points en licence professionnelle et d’environ 15 points en master. Ils travaillent d’ailleurs plus souvent à temps plein que les diplômés sous statut étudiant.

Le troisième bénéfice, c’est un taux d’emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires plus élevé de 7 à 9 points en licence professionnelle, de 5 points en master.

Il y a bien sûr des différences selon la discipline étudiée avec de meilleurs résultats en Droit économie et gestion devant les disciplines de sciences technologies et santé, ou les sciences humaines et sociales. Quant aux Lettres-langues-arts, de façon surprenante, si en licence le taux d’insertion des étudiants « classiques » est supérieur à celui des apprentis, la tendance s’inverse avec le master, avec une excellente insertion (98 %).

L’autre aspect intéressant de cette enquête, c’est qu’elle montre un degré de satisfaction de ces apprentis plus élevé.

C’est le cas pour l’adéquation ressentie entre l’emploi occupé et le niveau de formation ou le domaine de spécialité du diplôme, avec un écart significatif de plus de 8 points.

C’est aussi le cas pour les missions dans l’emploi ou les responsabilités.

Et si la satisfaction exprimée à propos du niveau de rémunération est nettement moindre que pour les missions et responsabilités, elle est toujours supérieure à celle des diplômés sous statut étudiant.

Le salaire net mensuel médian est d’environ 1 800 euros en licence pro, et entre 2 220 et 2 310 euros en master, soit un surplus salarial de 200 à 300 euros nets mensuels

Alors, quels enseignements tirer de ces chiffres encourageants ?

Les atouts de l’apprentissage génèrent un mouvement de fond : il y a de plus en plus d’apprentis dans le supérieur, avec 5 900 formations proposées en 2021 sur Parcoursup. L’Europe va d’ailleurs encourager la mobilité des apprentis dans le nouveau programme Erasmus+.

Si côté écoles de commerce, c’est d’abord un enjeu économique, côté universités, c’est avant tout un enjeu de démocratisation et de réussite.

Selon une enquête réalisée par la Conférence des Présidents d’Université, sans l’apprentissage, 30 % des apprentis dans le supérieur n’auraient pas poursuivi leurs études.

L’apprentissage est donc un accélérateur de mixité sociale essentiel, qui à l’université, profite en majorité aux jeunes dont les parents ne sont pas CSP+.

Enfin, c’est une modalité pédagogique intéressante, qui permet de faire réussir des étudiants, souvent désarçonnés par le modèle académique classique.

En résumé, ces chiffres positifs montrent qu’il s’agit d’une voie de la réussite gagnant-gagnant pour les jeunes et les entreprises.


Publié le lundi 20 septembre 2021 . 4 min. 37

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