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La mobilité étudiante internationale est un sujet d’inquiétude majeure pour toutes les universités et écoles. Face aux multiples restrictions de voyage et à la fermeture des établissements, nombreux sont les étudiants qui ont abandonné leur échange, annulé ou repoussé leur séjour. Selon les experts de CampusFrance, l’agence française en charge de faire venir ces étudiants étrangers, cela pourrait accentuer une tendance à l’œuvre avant la pandémie, celle de la « régionalisation » des mobilités.


Si des modèles économiques sont mis en péril par le tarissement des échanges, comme le montre le cas des universités australiennes privées des étudiants chinois, la pandémie pose des questions inédites sur les comportements des étudiants et la stratégie des États face à des contraintes nouvelles.


L’Union européenne a ainsi décidé de frapper fort pour redonner de la confiance en augmentant carrément de 80% le budget d’Erasmus ! L'objectif est de financer les mobilités de 10 millions de personnes supplémentaires. C’est évidemment un signal positif pour toutes les mobilités.


Qu’en est-il en France ? La régression amorcée en termes d’accueil avant la crise se poursuit avec le décrochage d’un rang en 2018, derniers chiffres comparatifs connus, ce qui nous place à la 6ème place. C’est bien loin des ambitions affichées à l’époque par le gouvernement.


Et concernant les effets de la crise, CampusFrance estime que notre pays traverse cette crise avec une baisse « modérée » (- 25 % tout de même !) du nombre d’étudiants internationaux comparée aux principaux pays d’accueil. La tendance 2020 serait même à une augmentation des candidatures en première année, sans toutefois compenser complètement les baisses précédentes.


Ce qui est intéressant dans ces chiffres provisoires, c’est que cette hausse est due à l’Afrique subsaharienne qui devient en 2020 la première zone d’origine des candidatures essentiellement du Sénégal, du Congo et du Bénin.


Cette forme de spécialisation et régionalisation, en l’occurrence l’Afrique subsaharienne pour la France, est-elle une tendance partagée ?


Oui selon CampusFrance. Car le phénomène nouveau observé par ses experts, c’est une forme de régionalisation continentale de la mobilité.


L'Europe reste le "carrefour des mobilités étudiantes", et pour la mobilité intra-européenne, plusieurs pays s’imposent comme des pôles d’accueil régionaux : la Russie pour l’ex-URSS, le Royaume-Uni pour Europe de l’Ouest ou encore l’Allemagne pour l’Europe centrale.


D’ailleurs, plus des deux tiers des 100 000 étudiants français partis en mobilité diplômante en 2018 sont restés en Europe ! Et ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’Espagne où les effectifs ont triplé et les Pays-Bas où ils ont été multipliés par deux.


L’Europe reste donc très attractive et des pays jusque-là peu dynamiques émergent. De façon inattendue, même s’ils partent de loin, la Turquie, la Pologne et le Portugal sont les pays d’accueil européens qui ont le plus gagné en attractivité.


Certes me direz-vous, mais les gros bataillons des étudiants asiatiques, et particulièrement les Chinois, vont-ils continuer à venir en Europe et en France ? Il est probable que ce nombre va diminuer, à la fois comme conséquence de la pandémie, parce que ces pays créent des universités et parce que leur mobilité évolue.


D’autres pays asiatiques envoient ainsi de plus en plus d’étudiants hors de leurs frontières, l’Inde, le Vietnam, et même le surprenant Népal.


Mais ils s’orientent de plus en plus dans des pays relativement proches géographiquement (Japon, Corée du Sud et Australie), même si les États-Unis demeurent une de leurs destinations de choix.


Cette régionalisation est évidemment un défi. Les hubs et implantations à l’étranger seront-elles le futur d’une nouvelle forme de mobilité ? De nombreux établissements français s’y sont en tout cas engagés.


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