De l'intelligence des données à l'expertise augmentée
Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
RESEARCH
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?

Voir plus tard
Partager
Imprimer

76 : c’est le pourcentage de salariés (d’après le baromètre Vitalité, sport et entreprise) qui pensent que l’entreprise est légitime à proposer des activités physiques et que cela pourrait favoriser leur bien-être. Pourtant, seulement 16 % des Français qui pratiquent une activité sportive le font dans le cadre professionnel. Ce décalage entre les intentions et les actions est d’autant plus surprenant que, dans les faits, il existe de multiples manières d’introduire une offre sportive au travail.

Il faut tout d’abord rappeler que les programmes sportifs peuvent être internalisés et/ou externalisés.
Internalisés dans la mesure où, vous le savez, les prérogatives du Comité social et économique sont, depuis la loi Avice, « d’assurer la gestion des activités physiques et sportives, de favoriser sa promotion et de participer à son financement ». C’est donc le CSE qui, le premier, va distribuer des tickets, coupons ou des chèques sport par exemple.
Externalisés dans la mesure où il existe désormais une pluralité d’acteurs, historiquement des fédérations sportives ou plus récemment tout un écosystème de start-ups, qui proposent des programmes variés et adaptés, en Ile-de-France mais aussi en province. On notera ici que la législation tend à ne plus considérer, comme cela a pu être le cas, une offre sportive interne comme un avantage en nature non déclaré.

On peut ensuite catégoriser les différentes modalités d’introduction du sport au travail en retenant comme critère de classement celui du niveau d’engagement (humain, temporel ou financier) qu’il nécessite.

1- Le premier niveau d’engagement, le plus modeste, consiste à sensibiliser et à encourager les collaborateurs aux bienfaits de la mise en mouvement des corps.
Cela peut commencer par la mise à disposition d’un garage à vélo ou le prêt de matériel privilégiant les mobilités douces. A ce titre, vous savez peut-être que l’État, dans le cadre du « forfait mobilités durables », prend en charge une partie des frais de déplacement domicile-travail à hauteur de 400 € par an et par salarié du secteur privé. On voit aussi çà et là des séances d’échauffements et d’étirements qui se développent, dans le secteur industriel mais aussi dans certaines administrations.

2- Le deuxième niveau d’engagement regroupe l’ensemble des animations sportives proposées de façon ponctuelle. Si des rencontres inter-entreprises sont encore organisées, on mise désormais sur les challenges internes ou intra-entreprises. Ils prennent de plus en plus la forme de défis connectés et gamifiés ou l’on affronte virtuellement ses collègues dans une ambiance résolument conviviale. La coopération vient alors s’associer (ou carrément se substituer) à la compétition.
On peut également miser sur le e-sport qui a le mérite de stimuler l’engagement physique de manière ludique. Ou encore organiser un séminaire de team-building incluant des expériences plus ou moins traditionnelles (et plus ou moins sensationnelles aussi). Attention toutefois à ne pas aller trop loin, trop vite, trop fort car cela pourrait générer quelques malaises (dans tous les sens du terme) ; sachez à ce titre qu’une autre chronique évoque justement, de façon centrale, la question des bénéfices potentiels du sport.
Périodiquement, on peut aussi s’offrir les services d’un coach. A distance, en présentiel ou via des dispositifs ambulants, ces prestataires vont directement à la rencontre des collaborateurs pour animer des pauses actives hebdomadaires.

3- Le troisième niveau d’engagement nécessite un investissement de la part de l’employeur. On peut aménager (ou faire aménager via des prestataires spécialisés) des structures intégrées au cœur même de l’espace de travail comme une salle de remise en forme. A partir d’un certain seuil émergent des associations sportives d’entreprise. Elles régulent, animent, organisent et financent les activités physiques et sportives in situ. Plus modestement, on voit se multiplier les stations de travail actives avec des tabourets fitness, des swiss ball ou des pédaliers directement greffés sous le bureau. De quoi travailler les muscles posturaux, prévenir les troubles musculo-squelettiques et lutter contre une sédentarité galopante.

On le voit, il y a une diversité de clés d’entrées pour intégrer une offre sportive interne qui n’est, faut-il le rappeler, pas nécessairement très coûteuse, que ce soit temporellement, humainement ou financièrement !


Publié le jeudi 21 janvier 2021 . 4 min. 19

x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :