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Se renforcer avec les contrats d'alternance

Publié le jeudi 25 février 2021 . 3 min. 47

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Fin 2019, la France comptait seulement 491 000 apprentis, contre plus d’1 millions en Allemagne.

Pour favoriser l’embauche des jeunes, à l’été 2020, le Ministère du Travail a annoncé la création du dispositif 1 jeune 1 solution, qui permet aux entreprises qui embauchent des jeunes en alternance de bénéficier d’une aide financière très attractive.

Malgré cela, l’alternance reste un dispositif peu connu.

Qu’est-ce que l’alternance ?

La notion de l’alternance recouvre deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Tous les deux ont le même objectif : la montée en compétences du salarié, tout en combinant travail en entreprise et formation théorique.

Le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation se distinguent légèrement par des conditions de recours et le public visé.

Concernant la forme de ce contrat, ces 2 contrats se matérialisent par un formulaire CERFA, qui est rempli par les 3 parties : l’apprenti, le centre de formation et l’employeur.

L’employeur va transmettre le contrat à son opérateur de compétences, l’OPCO, dans les 5 jours qui suivent le début de l’exécution du contrat.

Quels sont les avantages à avoir recours à ce type de dispositif ?

L’employeur va avoir l’opportunité par l’alternance, de tester un potentiel futur collaborateur, de le former aux méthodes de travail, à la culture interne de l’entreprise, si bien qu’à l’issue du contrat, s’il décide de lui proposer une embauche dans le cadre d’un CDI, la société peut être assurée d’un recrutement de qualité.

L’autre avantage de ce recrutement en alternance, c’est celui du coût salarial pour l’entreprise, puisque la rémunération de l’alternant va correspondre à un pourcentage du smic qui va varier en fonction de l’âge et de la qualification de l’alternant. Les rémunérations des alternants étant inférieures à celles des salariés.

Habituellement les contrats d’alternance font l’objet d’aides financières allouées, qui sont plus attractives encore depuis juillet 2020 avec un dispositif exceptionnel :

Pour tous les contrats d’alternance conclus entre le 1 juillet 2020 et le 28 février 2021, et sous réserve d’employer moins de 250 salariés, l’employeur va bénéficier d’une aide de 5000 € pour un apprenti de moins de 18ans et de 8000 € pour un apprenti plus âgé.

L’aide va ainsi couvrir jusqu’à 100% du salaire de l’apprenti.

Quels sont les inconvénients de ce type de dispositif ?

On relève une première contrainte, c’est que l’employeur doit assurer la formation pratique de l’apprenti, en lui confiant des tâches en relation avec sa formation scolaire, et en lui permettant de progresser.
Il va devoir désigner un maître d’apprentissage, qui aura une mission de tuteur auprès du jeune, et cette désignation suppose de libérer du temps dans l’agenda du tuteur.

Et puis, la seconde contrainte, c’est que comme son nom l’indique, le salarié en alternance alterne les périodes de formation scolaire (au moins 400 heures dans le cadre du contrat d’apprentissage) et les périodes de présence en entreprise, ce qui peut compliquer le suivi des dossiers en cours puisque l’alternant n’est pas présent en permanence au sein de la société.

Conseils pratiques :

? Bien étudier, dans le contrat proposé par l’école, le calendrier de formation et anticiper les périodes d’absence de l’alternant ;

? Contrôler la charge de travail de l’alternant. En effet, l’alternant ne sera pas totalement assimilé à un salarié mais l’employeur devra veiller au respect du code du travail tout au long de la relation contractuelle, et notamment contrôler sa durée de travail.


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