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On évoque souvent l’importance de l’intégration du collaborateur dans l’entreprise. Pourtant la question de sa « sortie » constitue également un enjeu essentiel en termes d’image et de réputation. Or rares sont les structures à avoir formalisé et déployé un véritable processus d’offboarding.

On entend par offboarding, les décisions et processus mis en place, lorsqu’un collaborateur décide de quitter son organisation. S’intéresser à la sortie du collaborateur plutôt qu’à la phase de recrutement et d’intégration peut sembler à première vue étonnante. Elle traduit en réalité une préoccupation majeure tant pour le collaborateur que pour l’entreprise.

Pour le salarié sur le départ, il s’agit avant tout de convertir son parcours dans l’entreprise en « expérience collaborateur », en valorisant ses interactions passées avec son organisation et son apport au développement de la société. Pour l’entreprise, la gestion du départ de certains de ses collaborateurs contribue à renforcer son réseau et à augmenter sa marque employeur.

Car un offboarding raté ou mal maîtrisé présente des risques pour l’entreprise. Le premier concerne le manquement à ses obligations légales. Mais le principal danger est de nature managériale et relationnelle. Car quitter une entreprise ne signifie pas rompre ses liens avec elle ; l’ancien collaborateur peut, en effet, à terme renouer avec son organisation. Sous-estimer l’importance de l’offboarding, c’est donc risquer d’entacher sa marque employeur, en suscitant de la part de l’ancien collaborateur, des jugements critiques.

C’est aussi se priver d’un futur client, partenaire ou prestataire durant les années qui suivent le départ du salarié. C’est enfin perdre la possibilité de retrouver, bien des années après, son ancien collaborateur, doté d’une expérience nouvelle et ayant une bonne connaissance de la culture, des valeurs et pratiques de l’organisation.

De ce fait, investir dans l’accompagnement d’un salarié sur le départ, c’est pour l’entreprise une chance de pouvoir le faire revenir ultérieurement, ce qui peut apparaître à bien des égards plus sécurisant et moins coûteux, en raison de la proximité créée entre l’ancien salarié et son employeur d’origine. L’offaboarding est aussi une stratégie en gestion des ressources humaines, qui donne la possibilité au salarié, souhaitant partir, de faire un retour d’expérience sur ses années passées. Un offboarfing réussi est aussi et surtout un moyen d’attirer de nouvelles recrues, sensibles aux évaluations et commentaires positifs d’anciens ambassadeurs de l’entreprise.

L’offboarding est par conséquent aussi important que l’onboarding, en raison de son impact économique mais également social et sociétal. Il est en effet essentiel que l’entreprise agisse en matière d’offboarding, en insistant sur la reconnaissance du travail accompli par le collaborateur.

Pour ce faire, il importe d’impliquer le personnel de l’entreprise pour prolonger la relation avec le collaborateur qui a fait le choix de partir. C’est le cas, des réseaux d’Alumni initiés par d’anciens collaborateurs, à l’instar de « Afterdan », créé par des salariés du Groupe Danone. La ligne hiérarchique peut également intervenir à travers des présents, des actions symboliques ou des lettres de recommandations, pour marquer sa proximité. De ce fait, il est important que le collaborateur en situation d’offboarding puisse être salué, respecté et reconnu pour ses apports, comme le fait  Apple, lorsqu’un salarié quitte sa société (à travers une logique de mise en scène et des applaudissements appuyés) ou encore Ernst & Young avec sa structure "EY Alumni". Citons enfin le Cabinet Mazars qui fait office de pionnier en matière de gestion d’offboarding, avec son programme « Next Step », en créant des dispositifs d’accompagnement et de conseils personnalisés.

L’offboarding participe ainsi activement aux nouvelles tendances observées sur le marché, autour de gestion de carrières non linéaire, multiples, où l’hybridation des espaces et des temps de travail, de collaboration et d’apprentissage vont devenir progressivement la norme.


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