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La crise du Covid-19 devrait accélérer le déploiement des solutions d’intelligence artificielle dans l’énergie. Elles visent en effet une plus grande optimisation des coûts pour les entreprises de la filière, sujet essentiel en période de récession où les questions de trésorerie deviennent capitales. A terme, l’IA favorise aussi la création de nouveaux gisements de croissance tout au long de la chaîne de valeur. De l’exploration-production à la relation client en passant par la maintenance des équipements, tous les maillons sont potentiellement concernés. Les entreprises tentent au mieux d’intégrer cette technologie, qui se montre qui plus est prometteuse face aux mutations de leur secteur : développement des renouvelables, essor du stockage d’énergie et des micro-réseaux, et libéralisation du marché sont autant de moteurs à l’utilisation de l’IA pour améliorer la gestion des réseaux. Notons que l’appropriation des applications d’IA est plus importante en amont, notamment dans les métiers du trading. En 2019, 18% des énergéticiens avaient déployé à grande échelle des outils d’IA dans la production et le négoce d’énergie. Mais la R&D évolue rapidement sur les autres segments, comme les smart grids, portée par la volonté politique d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire la consommation. Reste que la crise devrait donner un coup d’arrêt aux investissements dans la recherche. Les énergéticiens vont en effet donner la priorité à leur trésorerie et au rétablissement des marges, retardant l’adoption de ces technologies.


Si EDF et Engie sont les plus en avance sur les enjeux d’intelligence artificielle, l’intégration des technologies de l’IA oblige les énergéticiens à recourir à des fournisseurs spécialisés. Ils dépendent ainsi de plus en plus de nouveaux prestataires comme les géants du numérique, équipementiers et start-up. Des start-up qui apportent de nouvelles solutions reposant sur les données dématérialisées issues par exemple de capteurs, profilage d’internautes ou historiques de prix. Elles représentent une menace mesurée pour les groupes de l’énergie, qui cherchent plutôt à les intégrer au sein d’incubateurs ou de projets d’open innovation afin de surveiller leur développement et potentiellement les racheter. Au-delà, les GAFAM sont en passe de s’imposer comme des concurrents redoutables sur les services énergétiques intelligents grâce à la puissance de leur écosystème dans la maison connectée et le smart building. Dans la maintenance prédictive, Microsoft, IBM et C3.ai se révèlent des poids lourds incontournables.


Outre l'optimisation des coûts, les énergéticiens ont bien perçu que l’intelligence artificielle leur ouvre des relais de croissance non négligeables à moyen terme, en particulier dans les services d’efficacité énergétique. Pour profiter pleinement de ce nouveau marché, le développement en interne est une stratégie privilégiée des énergéticiens. Ces derniers devront aussi faire évoluer leurs procédés vers le test and learn, anticiper les enjeux métiers et sélectionner les bons partenaires pour adapter leur organisation aux développements de l’IA. Mais pour les énergéticiens, l’heure est encore largement à la coopération, tant avec les startup qu’avec les géants du numérique. À la différence d’un partenariat « gagnant-gagnant » avec une start-up, le rapport de forces peut rapidement se déséquilibrer en faveur des géants du numérique, reléguant les énergéticiens au rôle de simple producteur d’énergie. La question du partage de la valeur devient dans ce contexte un enjeu central.


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