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La face cachée de la transformation numérique

Publié le mercredi 16 mars 2016 . 5 min. 11

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Xerfi Canal TV a reçu René Mandel,  fondateur d’Oresys, du Club Urba-EA, et membre de l’Institut de l’Iconomie pour parler de la partie la moins visible de la transformation numérique, à savoir ce que devient tout ce qui est issu de la propre histoire informatique des entreprises… 

Comment valoriser ce patrimoine-là ?

 

Les grandes tendances, Uber, le Big data, tout ce que l’on voit dans les médias, ne doivent pas occulter l’existant. A savoir le patrimoine d’applications, souvent très important, hérité d’années d’informatisation. Rien que pour entretenir ce patrimoine, il faut des centaines, des milliers d’informaticiens dans les entreprises… Car il y a d’incontournables mises à niveau technologiques, et une réglementation qui est en constant perfectionnement.

 

La transformation numérique atteint donc bel et bien ce patrimoine…Qu’est-ce que ça implique ?

 

Ces ensembles d’applications, organisées comme on le dit en silos, sont autant de cathédrales de masse et de complexité. Ces masses ne peuvent être changées sans efforts considérables, allant parfois jusqu’à leur réécriture dans des projets tunnels hasardeux. Elles n’obéissent pas aux injonctions du management… On ne peut pas les congédier, d’autant que ce sont elles qui font tourner la boutique, fournissent les produits, les services, paient les employés, lèvent l’impôt, distribuent les allocations, calculent les statistiques du chômage, … En somme c’est une inertie, une résistance au changement.

 

Mais alors comment les entreprises peuvent-elles faire face aux start-ups et aux géants numériques ? Comment surmonter cette inertie pour aller plus vite ?

 

C’est la question cruciale. Et la face cachée de l’iceberg. Plusieurs attitudes sont possibles : Le recours à la Méthode, en menant de lourds projets de modernisation, de convergence, de refonte pour atteindre une cible : c’est un grand classique, on en connait les risques et coûts, et le résultat est loin d’être garanti. Le recours aux ruptures, avec des projets associant une rupture technologique avec une rupture business. Les entreprises créent des Spin Off, des filiales dédiées à la création des nouveaux modèles Business. Avantage de vitesse mais désavantage car rupture avec le reste de l’entreprise ou du groupe. Toutes les entreprises n’ont pas forcément une telle opportunité, et les exemples sont encore rares. Ils pourront probablement se multiplier avec les objets connectés. La recherche de la flexibilité. C’est une attitude de pragmatisme, le Club Urba-EA privilégie le pragmatisme. L’idée, et c’est celle que nous défendons, est d’utiliser les avancées technologiques. Plusieurs acteurs de l’OpenSource proposent des catalogues de logiciels permettant d’hybrider l’ancien monde informatique, celui des fameuses applications, et le nouveau monde du Big Data, du non-structuré, etc…

 

Qu’entendez-vous par attitude de pragmatisme ?

 

Sans entrer dans les détails, le principe, vis-à-vis de ces applications du patrimoine, est simple : il s’agit d’être totalement non intrusif. C’est-à-dire qu’on n’a aucune modification du logiciel à faire. Simplement on respecte les modes d’échange entre applications, si c’est par exemple en mode fichier, on continue de les alimenter par les fichiers qu’elles attendent, et d’exploiter les fichiers qu’elles fournissent… Idem, s’il s’agit de messages, voire d’API, … En quelque sorte, on les leurre, et ne les perturbe en aucune façon. Il faut en fait jeter les bases d’une « architecture flexible » pour faire évoluer les grandes masses et connecter les classiques silos applicatifs qui divisent l’entreprise…Oui, c’est un chantier délicat, mais c’est possible… Il y a une image que j’aime bien : celle de  mettre les cathédrales sur roulettes. Car les enjeux sont colossaux. Par-delà les investissements informatiques qu’on ne peut passer en pertes et profits, il y va de milliers d’emplois encore formatés par ces applications, par des formulaires, des processus. Au final, il y va de millions de clients et usagers qu’il faut accompagner, sans Big Bang, dans la transformation numérique de la Société.

 

René Mandel, La face cachée de la transformation numérique, une vidéo Xerfi Canal TV


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