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Conseil et services aux entreprises: la tendance 2015

Publié le mardi 3 mars 2015 . 3 min. 47

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Faut-il attendre un redémarrage des services aux entreprises et des activités de conseil en 2015 ? Pour le déterminer j’ai choisi d’analyser une branche d’activité témoin. Pour les puristes il s’agit de la section M de la nomenclature d’activité de l’INSEE qui reprend les activités juridiques et comptables, les services de conseil en gestion, d’architecture, d’ingénierie de contrôle et analyses techniques. La R&D et les services de publicité et d’études de marché complètent la liste. Nous somme là au cœur des services aux entreprises. Et force est de constater que quelque chose ne tourne toujours pas rond. C’est le premier message envoyé par les chefs d’entreprise depuis le début de l’année : ils témoignent d’un faible courant d’affaires. Le solde d’opinion référant campe sous sa moyenne de long terme et s’en écarte même un peu et l’horizon semble bien terne. Les perspectives d’activités ne se redressent pas laissant l’impression d’un blocage persistant repoussant les chances d’un rebond au mieux au second semestre. Une vision assez noire que l’on ne retrouve pas pleinement dans les chiffres d’activité, je veux parler du chiffre d’affaires des entreprises. Certes, le temps béni de la grande vague d’externalisation où le chiffre d’affaires progressait de quasiment de 6% l’an est révolu. Certes, la fin d’année a été médiocre. Certes avec 1,2% seulement, la croissance est tombée à son plus bas niveau depuis la grande récession. Mais à 1,2%, c’est quand même le signe que les services aux entreprises parviennent à se maintenir à flot. Alors pourquoi tant de pessimisme ? Pour une raison simple, les prix ! Les prix baissent. Cela fait plus de deux ans, qu’enquêtes après enquêtes, une majorité d’entreprises témoignent de cette pression, le solde est même tombé en janvier dernier à son plus bas niveau depuis 2009, nous étions alors en pleine crise. Et cette fois si, c’est bien au diapason des indices de prix relevés  par l’INSEE : les prix reculent depuis deux ans maintenant, et sur les six dernières années 4 sont en baisse. Bilan les tarifs sont aujourd’hui inférieurs à ce qu’ils étaient en 2012 et même en 2008.  Les volumes sont là, ou presque là, mais pas les prix, pas les marges, d’où une précarisation croissante. Une tendance lourde perceptible dans les résultats des cabinets comptables par exemple qui s’érode au fil du temps.  Selon une étude Precepta sur l'audit et l’expertise comptable, le taux de marge sont tombés de près de 10% sur la saison 2007-2008, à 8% aujourd’hui. L’écrasement des prix paraît être une donnée structurelle et la tentation est grande de poursuivre le mouvement. Et bien c’est à mon avis une erreur. Non pas que les prix vont s’envoler comme dans les plus belles années. Non, le renforcement de la concurrence intra-sectorielle, l’émergence d'offres en ligne low-cost, les négociations plus rudes avec les clients, la généralisation des appels d'offres dans l'audit par exemple ne vont pas disparaitre. Mais l’étau va un peu se desserrer. C’est déjà le mouvement qui se dessine lorsque l’on observe les prix, non plus en moyenne annuelle, mais en dynamique. Ce n’est qu’un signal faible, mais le mouvement est bon.  Surtout, dans les secteurs clients de l’industrie le double impact de la chute du prix du pétrole et du CICE redonne quelques marges de manœuvre. Au moment où les volumes frétillent un peu, les négociations devraient donc un peu s’apaiser et permettre aux services aux entreprises de s’extirper de l’enfer déflationniste. C’est ce qui se profile et c’est pourquoi l’on peut miser sur un redémarrage des services aux entreprises et des activités de conseil en 2015.

 

 

Alexandre Mirlicourtois , Conseil et services aux entreprises : la tendance 2015, une vidéo Xerfi Canal TV


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