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Le monde est en transformation rapide depuis les années 1980, sous l’effet de la Troisième ou Nouvelle Révolution industrielle, qui nous fait entrer dans l’iconomie entrepreneuriale.


Après trente et un siècles de stagnation du niveau de vie et de l’espérance de vie, du XIIIe siècle avant notre ère au XVIIIe siècle, il y a eu trois révolutions industrielles aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Les deux premières ont multiplié le niveau de vie par vingt et l’espérance de vie par trois au cours des XIXe et XXe siècles. La révolution des années 1780 était fondée sur le système vapeur, celle des années 1880 sur le système électrique et le moteur à explosion, et celle des années 1980 sur le système informatique. La notion de « système » renvoie à l’ensemble des évolutions scientifiques, techniques, managériales et organisationnelles qui permettent de transformer une innovation en une révolution des systèmes de production et de distribution des biens et services.


La Troisième Révolution industrielle repose sur la science et la technologie informatique qui utilisent des ordinateurs. Par la suite, le terme « numérique » recouvre une partie des applications de l’informatique, notamment les systèmes directement ouverts aux utilisateurs par l’intermédiaire de plateformes numériques. L’iconomie recouvre l’ensemble des transformations et applications résultant de la révolution informatique.


L’iconomie entrepreneuriale – avec un « i » comme intelligence, informatique, Internet, innovation, intégration –, est le fruit de trois nouvelles formes d’innovation, de production, de distribution et de consommation.


D’abord, l’économie de l’informatique, de l’Internet et des logiciels en réseau, qui s’appuie, depuis quatre décennies, sur les progrès foudroyants de la microélectronique et de l’intégration des systèmes. C’est une mutation scientifique et technologique.
Ensuite, l’économie entrepreneuriale de l’innovation qui est une mutation capitalistique et entrepreneuriale qui s’accélère depuis deux décennies.


Enfin, l’économie servicielle des effets utiles qui n’est elle-même concevable qu’en faisant appel aux nouvelles technologies informatiques et de communication permettant de créer des assemblages de biens et services gérés en temps réel par de puissants logiciels en interaction avec le client. C’est une mutation organisationnelle et comportementale traduisant une mutation des usages qui privilégie le cognitif sur le physique et qui est globalement dominante depuis une décennie.


Avec l’avènement de l’iconomie entrepreneuriale, nous passons du monde 2.0 de l’électricité et du moteur à explosion à un monde 3.0 de l’informatique et des plateformes numériques.


L’iconomie amplifie la globalisation des chaînes de valeur et favorise les rendements croissants contribuant à l’émergence d’oligopoles fondés sur la différenciation des produits qu’il est essentiel de réguler si l’on veut maintenir des marchés ouverts. Le passage d’une économie de masse à une économie du ciblage des besoins du consommateur final donne un pouvoir considérable aux entreprises qui maîtrisent la relation finale et rend la contestation des oligopoles par de nouveaux entrants très difficile. Le droit de la concurrence et l’ouverture des marchés, dans une vision dynamique, prennent une place centrale dans la régulation de cette iconomie.


En dépit de l’essor des start-ups depuis quinze ans en Europe, cette dernière a longtemps ignoré les conséquences de la révolution actuelle qui nous a fait entrer depuis trois décennies dans un monde hyper-industriel avec un système économique de plus en plus robotisé, numérisé et électrifié pour la production et la distribution des biens et services. L’intelligence artificielle générative accélère ces transformations. La Chine et les Etats-Unis détiennent 100% des grandes plateformes mondiales (Gafam et BATHX) et 80% des licornes mondiales en capitalisation. L’Europe et la France doivent se réveiller.


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