Chimie du végétal : le difficile passage à l’échelle industrielle
Publié le jeudi 14 octobre 2021 . 2 min. 25
L’avenir de la chimie du végétal s’annonce a priori radieux, selon la dernière étude Xerfi-Precepta. D’une part, les fondamentaux du marché sont bien réels, avec un environnement post-crise particulièrement favorable tant au niveau des marchés clients que du cadre réglementaire. D’autre part, les acteurs du marché multiplient les innovations, ce qui leur permet de repousser les frontières du marché en développant de nouvelles applications et en s’appuyant sur de nouvelles matières premières non alimentaires comme les déchets ou les algues. En parallèle, de nombreuses start-up, initialement positionnées sur la R&D, accélèrent dans la production, à l’image de METabolic Explorer.
Mais les spécialistes doivent encore réussir le passage à l’échelle industrielle et gagner en compétitivité. Car en dépit d’un engouement grandissant pour le naturel, les produits pétrosourcés restent encore bien ancrés dans les usages.
Dans ce contexte, quels sont les leviers actionnés par les acteurs pour concrétiser l’immense potentiel du marché ? Et quelles sont leurs réelles perspectives de croissance à l’horizon 2025 ? Au travers d’exemples et d’études de cas concrets, l’étude passe au crible les stratégies déployées par les acteurs pour répondre aux défis de ce marché en phase de développement. Citons :
• L’amélioration des procédés de production existants afin d’accroître la compétitivité de la filière face à la pétrochimie. L’étude a analysé par exemple la biodégradation des plastiques biosourcés et l’innovation dans les procédés catalytiques de sociétés comme Carbiolice ou Demeta.
• Autre axe : les innovations permettant d’exploiter l’ensemble de la biomasse, notamment les ressources non alimentaires, comme les déchets, les coproduits agricoles, les fibres cellulosiques et les algues.
• Citons encore l’industrialisation et la consolidation des positions des acteurs, avec l’adossement à des grands groupes et l’ouverture du capital pour développer les outils productifs.
• Enfin l’étude décrypte le déploiement de l’activité à l’international via la signature de partenariats commerciaux pour se développer sur de nouveaux marchés. Une stratégie entre autres mise en place par des acteurs majeurs de la chimie du végétal en France comme Arkema.
D'APRÈS L'ÉTUDE:
La chimie du végétal au défi du passage à l'échelle industrielle 3ème trimestre 2021Les dernières vidéos
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de Diane Michaud
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