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Xerfi Canal a reçu Guillaume Cerutti, Président-directeur général - Sotheby’s France

L’envolée du marché de l’art est-elle durable, s’interroge Guillaume Cerutti. Avec un volume de transactions de 46 milliards de dollars en 2011, proche de son pic historique de 2007, et les récents records du début de l’année 2012, dont le plus notable est la vente aux enchères de Le Cri de Munch à New York pour près de 120 millions de dollars, la question mérite effectivement d’être posée de l’avis du Pdg de Sotheby’s France. Cette évolution exceptionnelle tient à des facteurs structurels. Au cours de la dernière décennie, le marché de l’art est en effet devenu global sous l’effet de la percée des acteurs asiatiques, russes mais aussi du Golfe. C’est ainsi que la Chine est désormais le premier marché de l’art au monde, devant les Etats-Unis. Cette mondialisation est un phénomène durable, selon Guillaume Cerutti. L’augmentation du nombre de millionnaires dans le monde, c’est-à-dire des individus disposant d’actifs liquides supérieurs à 1 million de dollars, est également un autre facteur structurel de soutien au marché de l’art. Le PDG de Sotheby’s considère que le statut de valeur refuge du marché de l’art joue à plein dans un monde économique incertain. Ce dernier élément conjoncturel semble confirmer que ce secteur est dans une phase de développement durable. Il convient toutefois de nuancer ce constat, selon Guillaume Cerutti. Le marché de l’art n’est pas à l’abri d’un retour de fortune. Il suffit pour s’en convaincre de se souvenir qu’en 2008 et 2009, le volume d’affaires avait été divisé par deux. Il s’agit en réalité d’un marché très volatil où les chefs d’œuvre ne connaissent pas la crise quand les œuvres plus mineures impliquent un gros travail de pricing. C’est aussi un marché constitué d’une infinité de micromarchés (contemporain, moderne, orfèvrerie, mobilier du XVIIIè…) et qui ne peut donc s’apparenter à une commodité. Enfin c’est un marché atypique où la cote des artistes peut évoluer très vite. Dans ces conditions, rien n’est jamais acquis. En d’autres termes, l’embellie durable du marché de l’art peut à tout moment être remise en question, de l’avis du Pdg de Sotheby’s.

Guillaume Cerutti, L’envolée du marché de l’art est-elle durable ?, une vidéo Xerfi Canal


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