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La consommation en France : grandeur et décadence

Publié le jeudi 13 février 2014 . 3 min. 05

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Pendant les 15 années qui précèdent le 1er choc pétrolier, l’augmentation en volume de la consommation des ménages est rapide : +5,3%, par an, en moyenne. Ce sont les derniers feux des 30 glorieuses qui allient emploi, productivité et des gains de pouvoir d’achat exceptionnels, proche de 6% l’an. La mécanique se grippe à partir du premier choc pétrolier et durant les dix années qui suivent. Les dépenses décélèrent fortement sous les coups de l’inflation, du ralentissement de la productivité et de plusieurs épisodes de blocage des salaires puis, après 1982, du fait de la désindexation des salaires sur les prix. Le rythme annuel moyen descend à 2,6% malgré une forte baisse du taux d’épargne. Avec le contre-choc pétrolier et la désinflation, la consommation renoue pendant 3 ans avec une croissance supérieure à 3%. Mais après la guerre du Golfe, le monde développé replonge en récession. La consommation se fige et évite de peu un passage en territoire négatif en 1993. C’est un tournant. Face au décrochage, le gouvernement prend des mesures de soutien. Ancêtres des primes à la casse, les balladurettes sont introduites en février 1994 créant des effets d’aubaines générateurs d’accélérations brutales suivies de retournements tout aussi violents. Des effets amplifiés après le 2 août 1995, par le relèvement de 2 points du taux de TVA. A partir de la fin 1997, s’ouvre une parenthèse de 3 ans qui naît de la conjonction de trois facteurs exceptionnels :

 

1- La hausse des revenus réels, induite par le retour de la croissance mondiale, la montée des emplois aidés et la hausse du SMIC liée au passage aux 35 h.

 

2- Les nombreux allègements fiscaux en faveur des ménages.

 

3- L’essor des technologies de l’information.

 

La consommation s’affaiblit ensuite mais reste à flot, les gouvernements s’efforçant de la maintenir. Survient l’électrochoc de 2008-2009 : le modèle de croissance basé sur le « tout consommation » est dans une impasse. A trop soutenir le consommateur, les producteurs et les équilibres extérieurs et publics ont été sacrifié. La fiscalité bascule cette fois ci  en faveur des entreprises. La pression sur les ménages s’intensifie et conduit en 2012 à un décrochage de la consommation pour la 1ère fois depuis 60 ans. Et le tournant politique en faveur l’offre devrait encore imprimer sa marque au cours des prochaines années, ramenant la progression moyenne de la consommation à moins de 1 % sur la décennie 2005-2015. Une croissance faible, qui masque néanmoins des modes de consommation alternatifs : occasion, troc, échange, qui échappent à la statistique.

 

Le Graphique, La consommation en France : grandeur et décadence, une vidéo Xerfi Canal


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