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Pourquoi les prix du pétrole sont tombés aussi bas aussi vite alors que les meilleurs experts prédisaient le Brent à 200 voire 250$ le baril il y a 6 ans. Pour comprendre, regardons dans une première étape le marché réel du pétrole, régit par la loi de l’offre et de la demande. Coté demande, la récession de 2008-2009, la crise à rechute en Europe et la perte de vitesse des pays émergents ont freiné l’évolution de la consommation :alors que le marché avait besoin de 1,4 millions de barils supplémentaires par jour entre 2000 et 2007, il n’en réclame plus 738 000 depuis 2008. Une division par deux ! Regardons maintenant l’offre. La stratégie volontariste des Etats-Unis dans les pétroles et gaz de schiste ont complètement bouleversé les équilibres. Les Américains ont à la fois inondé leur marché intérieur et limité leurs approvisionnements extérieurs. De son côté l’Arabie Saoudite a cessé à décidé de conserver coûte que coûte ses parts marché, quitte à accentuer la baisse de prix, en augmentant sa production. Quant à d’autres grands producteurs comme la Russie et le Venezuela, dos aux murs, ils n’ont pas d’autres solutions que de produire également plus pour maintenir leurs principales recettes extérieures, constituées d’exports d’hydrocarbures. Conséquence de ce raz de marée de brut, la production mise sur le marché a progressé de 7% entre les deux périodes, alors que la demande patine. On a d’abord stocké ces surplus, mais les cuves se sont très vite remplies. La digue des 110 dollars le baril a cédé en juillet 2014. Mais pour comprendre l’amplitude de la baisse, il faut dans une seconde étape prendre en compte l’impact des marchés financiers sur les cours, les fameux « futures ». Il faut avoir en tête quelques chiffres clés. Les volumes de pétroles qui y sont échangés représentent 35 fois le marché réel. Concrètement, cela veut dire qu’il s’échange 35 barils virtuels pour un baril réel ! C’est donc une bourrasque quand les marchés financiers basculent. Interviennent sur ces marchés une multitude d’opérateurs. Les hedge-funds par exemple ont un comportement purement spéculatif qui amplifie les fluctuations. La brutalité de la chute des prix révèle bien qu’une bulle spéculative s’était formée. Une goutte de pétrole de trop l’a fait éclater. A un troisième niveau, il faut prendre en considération l’impact du dollar sur les facteurs de baisse. Il existe en effet une relation inverse entre le dollar et le pétrole. Pour faire simple, lorsque le dollar monte (c’est la courbe en bleu) le cours du pétrole baisse (c’est la courbe en rouge). C’est parfaitement clair sur ce graphique aux échelles inversées. Statistiquement, le coefficient de corrélation entre janvier 2000 et mars 2015 est de – 0,92, ce qui révèle la force du lien entre cours du dollar et cours du pétrole. Les réajustements monétaires de 2014 et la montée du dollar ont eu un effet indéniable sur le cours de l’or noir Mais il ne pas esquiver non plus l’impact du contexte géopolitique. Le pétrole est en effet une arme redoutable dans les enjeux géostratégiques. Une arme redoutable, dont les Etats-Unis ont visiblement repris le maniement. Or la chute du prix du pétrole déstabilise des pays comme la Russie, le Venezuela, ou l’Iran et assèche le financement de l’Etat islamique. Jeu de l’offre et de la demande, sur-stockage, marchés financiers, dollar, contexte géopolitique, c’est bien la conjugaison de ces 4 forces qui expliquent la baisse vertigineuse du cours du pétrole.

 

 

Le graphique Xerfi, Les mécanismes de la baisse du cours du pétrole, une vidéo Xerfi Canal TV


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