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Les cours des matières premières répondent, en les amplifiant, aux cycles de la croissance mondiale jusqu’au début des années 2000 : la phase de reflux de 1993 correspond au coup de froid des économies développées, celle de 1998 à la crise asiatique, celle de 2000 à l’éclatement de la bulle internet qui lamine à nouveau la croissance des pays avancés.

 

Des reflux très vite corrigés. Le bilan de ces 10 années 90 c’est finalement une progression très sage d’environ 1% l’an. A partir de 2003 et jusqu’en juillet 2008, les cours changent d’orbites, sur fond de grande peur du « peak oil »: celui d’un pic de production maximum, qui propulserait fatalement les prix à des niveaux extrêmes. Ils s’envolent de 276% sous l’impact aussi de l’industrialisation rapide de la Chine et des autres pays émergents. Des pays dont l’intensité matière et énergétique de la croissance est nettement supérieure à celle des pays développés.

 

Simultanément, les marchés des commodités se financiarisent. Les produits dérivés sur les matières premières deviennent une classe d’actifs à part entière et les espoirs de rendements attirent massivement les investisseurs. Leurs prises de position courte ou longue ajoutent ainsi de la volatilité au marché. La crise de 2008-2009, marque un second tournant : la récession mondiale fait plonger la demande de matières premières au moment même où l’offre s’étoffe notamment de ressources non conventionnelles.

 

Comme attendu, les premiers zéphyrs de reprise s’accompagnent d’une remontée des cours sans qu’ils parviennent totalement à restaurer leurs niveaux d’avant crise.  Surtout, ils s’érodent à nouveau avec l’amorce du rééquilibrage de la croissance mondiale en faveur cette fois ci des pays développés.

 

A cela s’ajoutent les choix radicaux énergétiques des Etats-Unis, qui portent un coup fatal au scénario de peak oil qui hantait jusqu’ici les esprits. Mais c’est aussi, la hausse des rendements agricoles D’abord contenue, la baisse s’emballe début 2015 avec la confirmation de la fin du mirage des BRIC : la Chine freine bien plus fort que ce que veulent bien dire les chiffres officiels, le Brésil et la Russie entrent en récession.

 

Le pétrole décroche, mais aussi tous les métaux. Face au maintien de la production américaine de brut, l’Opep menée par l’Arabie Saoudite décide de surcroît de maintenir sa production, amplifiant encore le mouvement d’ensemble. La peur du manque s'éloigne donc et avec elle le supercycle des matières premières, qui a nourri plus de 10 ans d'appréciation spectaculaire des ressources naturelles et les cours fin 2015 sont revenus à leur niveau de 2005 !

 

Le graphique, Les matières premières sur 20 ans : de la flambée à la chute des prix, une vidéo Xerfi Canal TV


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