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Vidéo réalisée en partenariat avec le Printemps de l’économie 2024 « Quelle Europe dans un monde fragmenté ? »

Les sociétés européennes sont confrontées à nombre de fractures internes depuis la succession de crises de natures diverses de ces dernières décennies. A ces fractures socio-économiques et territoriales qui menacent la cohésion sociale et crée un péril démocratique se sont ajoutées les fragmentations du monde sous ses formes économique, commerciale, technologique et désormais géopolitique. S’est donc installé un véritable climat d’incertitude peu propice à la prise de décisions stratégiques communes à un moment pourtant clé de notre histoire. Décisions d’autant plus nécessaires que l’on sait qu’aucun pays de l’UE n’est en mesure à lui seul de proposer des solutions nationales efficaces face aux défis climatiques, démographiques, technologiques, géopolitiques. Non seulement ces décisions stratégiques majeures nécessiteraient du courage, mais également des investissements massifs que vient contrarier le décrochage de l’Europe. Jusqu’à la création de l’ALENA, L’Europe des neuf, puis des douze, jouissait d’une production de richesses dont la part dans le PIB mondial dépassait celle des cinquante Etats américains. En passant de 15 à 25 pays membres, sa part a stagné, nous reléguant en seconde position derrière les Etats-Unis. Depuis, elle n’a cessé de chuter sans discontinuer à tel point que l’Union Européenne à 27 est désormais la 3è puissance économique derrière les Etats-Unis et la Chine, pays avec lesquels le différentiel de taux de croissance joue structurellement en notre défaveur.


Incertitude, décrochage, repli sur soi, vaines tentatives plus ou moins réussies de certains membres de l’Union de la jouer solo... comment dès lors envisager une défense européenne quand l’impensable s’est pourtant produit (la guerre sur le territoire européen) ou pourrait se produire (une éventuelle agression russe, la remise en cause de traités internationaux de désarmement notamment portant sur l’espace, la réélection d’un Trump prônant l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine et la non protection de l’OTAN en cas d’attaque russe de certains pays européens) ? Comment bâtir une politique étrangère commune afin de peser, de parler d’une voix forte dans la multiplication des crises internationales, qu’elles se situent au Moyen-Orient ou en Asie ? Comment financer une stratégie massive de transition écologique face à l’accélération des risques climatiques ? Comment sortir de l’angélisme et décider de politiques plus agressives face à la course au leadership que mènent en duo les Etats-Unis et une Chine qui conteste nos valeurs démocratiques ?


Bref, que peut l'Europe en l'état actuel dans ce monde fragmenté ? Que pourrait-elle si elle se décidait à assumer enfin sa puissance ? Après tout, l'Union européenne, qui était taxée souvent à juste titre d'immobilisme, de lenteur, a montré en l'espace de deux crises, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, qu'elle était capable de réagir vite, de parler (presque) d'une seule voix, voire d’une seule voix, la Hongrie ne s’étant pas opposée à l’aide militaire de 50 milliards d’euros à l’Ukraine. Elle a su être ambitieuse si l'on pense au Green Deal malgré quelques renoncements récents, ou à la réglementation numérique (peut-être). Elle a su résister au Brexit. Qui demande aujourd'hui à sortir de l'Union ? On ne critique plus l’euro. Personne ne veut en sortir, beaucoup veulent y entrer.


Alors, que l’Union accélère pour construire une Europe qui ne se contenterait plus de n’être qu’économique, une Europe stratège.


Que l’Union choisisse de devenir enfin la grande puissance protectrice qu'elle mériterait d'être et qui lui vaudrait la reconnaissance de son peuple. Le nationalisme serait une erreur. « Le nationalisme, c’est la guerre » disait François Mitterrand au Parlement européen.


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