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Production pétrolière : on est loin du peak oil !

Publié le jeudi 22 janvier 2015 . 3 min. 51

https://player.vimeo.com/video/120251846 Production-petroliere-on-est-loin-du-peak-oil--3236.jpg picto
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Les années 80 commencent par une baisse brutale de la production mondiale de pétrole qui passe de 64 millions de barils jours à moins de 58 en 1983. Le détonateur, c’est l’arrivée au pouvoir de l’ayatollah Khomeini et l’institution d’une république islamique en Iran. Très vite un conflit se déclenche avec l’Irak, ce qui déstabilise la production pendant deux ans. L’impact sur le prix du baril est terrible : il est multiplié par 3 pour atteindre 35$. Ce choc pétrolier casse la croissance mondiale. Conséquence, la demande de pétrole se fige. Mais il y a plus. Les pays consommateurs organisent la riposte face à l’Opep qui fournit 40% du pétrole mondial. Les contre-offensive prend trois directions :  1- limiter sa demande en encourageant les économies d’énergie, 2- miser sur d’autres sources d’énergie, notamment le nucléaire pour produire de l’électricité. 3- varier les sources d’approvisionnement en pétrole par une diversification de la prospection, notamment en mer du Nord. La réplique de l’Opep ne se fait pas attendre. Elle vient de l’Arabie Saoudite qui coupe ses approvisionnements : son offre passe de plus de 10 millions de barils/jour en 1981 à moins de 4 en 1985. La chute des prix enrayée : le baril se stabilise à 30$. Un accord tacite entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite en 1986 va rechanger la donne : la sécurité des routes du pétrole et de la région est échangée contre une hausse massive de la production pour faire baisser les prix. C’est bon pour le consommateur américain. C’est aussi une arme décisive pour déstabiliser l’économie soviétique très dépendante comme aujourd’hui du pétrole. On connait la suite….  La production mondiale remonte, et retrouve en 1988 son niveau de 1980.  La conjonction de l’effondrement de l’Union Soviétique et de la guerre du Golfe provoque un plateau de la production pétrolière. Elle reprendra son ascension qu’à partir de 1995, mais la crise financière de 1998 marque un coup d’arrêt à 75 millions de barils jours Après l’explosion de la bulle internet, le volume de production va rester hésitant jusqu’à la fin de la crise de la nouvelle économie. Mais en sortie de crise, en 2003, tout se précipite. L’accélération de la mondialisation, l’entrée de la Chine dans l’OMC, sa croissance spectaculaire, et la montée des autres émergents fait exploser la demande. Dans un premier temps, l’offre va suivre. Mais la production cale à partir de 2006 alors que la consommation continue de s’envoler. Les experts relayés par les médias et certaines banques d’affaires nous rejouent le scénario de grande peur du « peak oil » : celui du pic de production maximum. Certains prétendent même qu’il est déjà atteint et que la production ne peut plus que baisser. Le baril atteint 150 $. Certains le prédisent déjà 200 voire à 250. Effectivement, cette manipulation des marchés sera auto-réalisatrice : conjugué avec la crise des subprimes, la flambée du pétrole accélère le déclanchement de la récession. La consommation baisse en 2008, la production aussi. Puis contre toute attente, malgré la rechute des prix, la production s’envole de nouveau. A la manœuvre les Etats-Unis dont les choix radicaux en matière d’énergie fait exploser son offre de pétrole non-conventionnel : sa production s’envole de plus de 57% entre 2008 et 2014 et dépasse l’Arabie Saoudite ! Dans un contexte de croissance mondiale ralentie, la chute des prix s’accélère. Dans la tourmente, plusieurs grands pays producteurs augmentent leur production pour préserver leurs parts de marché. Bilan la production s’envole et atteint 91,4 millions de baril, un record historique. Le scenario du peak oil est bien oublié ! 

 

Le graphique, Production pétrolière : on est loin du peak oil !, une vidéo Xerfi Canal TV 


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